Les vrais dangers du téléphone portable cout sociétal

Les vrais dangers du téléphone portable

son coût sociétal et écologique

Sur le fonctionnement du portable voir ici

Sur ses effets sur la santé voir ici

 

Cash investigation – Les secrets inavouables de nos téléphones portables (Intégrale)

 

Pour cette deuxième émission de la rentrée, zoom sur le marché des téléphones portables. Pendant un an, l’équipe a enquêté sur les conditions de fabrication de cet appareil du quotidien, produit de très grande consommation puisqu’un Français consulte en moyenne 150 fois par jour son portable. 1,8 milliard d’exemplaires sont vendus à travers le monde chaque année. Ce marché rapporte des sommes gigantesques aux entreprises du secteur, devenus des empires économiques. En Chine, un journaliste a filmé en caméra cachée les conditions de travail des salariés d’un des plus gros sous-traitants de l’industrie du mobile, pour la plupart des enfants. En République démocratique du Congo, rencontre avec ceux qui extraient le tantal – minerai qui entre dans la composition des téléphones – parfois pour le compte des rebelles armés.

……………………………………..

Les technologies numériques aliènent les enfants et les adolescents.

 » En 2005, une recherche menée par le fabricant d’équipement informatiques Hewlett packard, à Londres, révèle que le QI des personnes distraites par les courriels et les appels téléphoniques chute de dix points. un impact comparable à la perte d’une nuit de sommeil. (Wilson, 2005) »

 » Les smartphones décuplent interruptions et perturbations. Les utisateurs consultent leut téléphone en moyenne toutes les cinq à douze minutes durant leurs heures d’éveils. Et 72 % des jeunes et 48 % des parents se sentent obligés de répondre immédiatement aux messages et notifications qu’il sreçoivent (Common Sense, 2016). Meme la simple présence de son smartphone déconcentre son propriétaire. »

 » une étude réalisée avec 800 étudiants de l’Université du Texas, à  Austin, aux Etats-Unis, a testé les capacités cognitives de trois groupes : les membres du premier groupe ont laissé leur smartphone à l’entrée de la salle de cours, ceux du deuxième l’ont glissé dans leur poche, ceux du troisième l’ont posé sur la table. Le plus performant est celui dont les membres l’ont laissé àl’entrée de la salle. Conclusion : plus l’appareil est à portée de main, plus il mine les capacité intellectuelles ».

Cité dans La Revue Durable, automne hiver 2019, num 63, page 32.

 

……………………………………..

Ondes Science et Manigances

Une enquête choc qui révèle les manipulations des industriels de la téléphonie mobile.
Dans le monde, depuis dix ans, la contestation contre les antennes de téléphonie mobile augmente. Elle s’appuie sur de nombreuses études scientifiques qui révèlent les effets des ondes électromagnétiques sur la santé. Pourtant, les États, les industriels et une partie de la communauté scientifique affirment que les normes sanitaires protègent le public.
A travers les parcours de lanceurs d’alerte, citoyens, journalistes, scientifiques, électro-hyper-sensibles, ce film dévoile comment les stratèges de la téléphonie mobile, manipulent la science pour répandre un message rassurant, qui met en doute les connaissances sur la nocivité de cette technologie.

………………………………………………….

« Smartphone, pourquoi il rend con »

article de Charlie Hebdo au sujet du  livre « Le troisième cerveau. Petite phénoménologie du smartphone » de Pierre Marc de Biasi, CNRS édition

Lire ici

………………………

La folie du smartphone, un poison pour la planète

Reporterre, 10 septembre 2019

Lire ici

 » 70 kg de matières premières sont mobilisées pour produire, utiliser et éliminer un seul smartphone, soit 583 fois de poids d’un téléphone ».

L’activité minière participe à la déstabilisation du tissu social. Dans la région des Grands Lacs africains, l’extraction et le commerce d’étain, de tantale, de tungstène et d’or alimentent l’instabilité et les conflits armés. Selon l’Unicef (Fonds des Nations unies pour l’enfance), plus de 40.000 enfants travailleraient dans des mines au sud de la République démocratique du Congo. Une grande partie d’entre eux piochent dans des mines de cobalt et de coltan, minerais stratégiques qui permettent l’élaboration des batteries et des condensateurs des smartphones [1].

« Lors de la phase de raffinage, dit Guillaume Pitron, séparer la roche des métaux et les métaux entre eux nécessite une grande quantité d’acide sulfurique. Les eaux, chargées de ces métaux lourds, sont souvent rejetées directement dans la nature. » « Ces métaux lourds s’infiltrent dans les nappes phréatiques et jusqu’aux cultures, précise Françoise Berthoud. Ce sont des substances bioaccumulables. C’est-à-dire que les organismes vivants ne sont pas capables de les évacuer. Ils se concentrent dans les organismes et la propagation parcourt toute la chaîne alimentaire. »

« Les smartphones sont fabriqués loin de nous, et, quand ils sont recyclés salement, c’est loin de nous aussi », explique Françoise Berthoud. « On délocalise la pollution, affirme Guillaume Pitron. On ne veut pas voir l’amont et l’aval du téléphone. Nous voulons tous les avantages d’un mode de vie “connecté”, pas les inconvénients. On laisse d’autres pays, plus pauvres, souiller leur environnement et attraper des cancers, mais on se garde bien d’en parler. C’est d’une immense hypocrisie. »a propagation parcourt toute la chaîne alimentaire. »

« Dans les années 1950, on dénombrait une douzaine de métaux dans nos bons vieux téléphones fixes. Dans les années 1990, les GSM de la taille d’une brique comportaient 29 métaux. Le smartphone d’aujourd’hui, beaucoup plus petit, contient paradoxalement jusqu’à 55 métaux. On croit vivre dans un monde immatériel, mais il est en fait considérablement matérialiste. »

«  Notre méconnaissance du smartphone traduit la déconnexion totale entre le geste d’achat du consommateur et les effets environnementaux et sociaux graves que ces produits génèrent tout au long de la chaîne », estime Alma Dufour, chargée de campagne « extraction et surconsommation » aux Amis de la Terre.



Consommation électrique du numérique

– Le numérique (tous équipements confondus) consomme 10 à 15 % de l’électricité
mondiale (l’équivalent de 100 réacteurs nucléaires) et cette consommation double tous
les quatre ans.

– En 2030, Internet sera la plus gros consommateur d’électricité du monde.

– Un data center consomme autant que 30 000 habitants.

– Envoyer un mail avec une pièce jointe consomme autant qu’une ampoule pendant une
heure.

– Chaque heure, dans le monde, 12 milliards de mails sont envoyés et consomment la
production de 18 centrales nucléaires pendant une heure.

– Chaque heure dans le monde, 140 milliards de requêtes sont effectuées sur Google, et
émettent autant de CO2 que 1000 allers-retours Paris-New York en avion.

– En 2013, selon l’Agence internationale de l’énergie, les appareils connectés dans le
monde ont consommé 616 TWh, soit l’équivalent de la consommation électrique du
Canada et de la Finlande réunis. Ils devraient consommer 1140 TWh en 2025.

Extraits du texte de Pièces et main d’Oeuvre « Et si on revenait à la bougie ? »

(pour les sources voir ce texte ici)



L’association Pièces et Main d’œuvre

présente cet objet qui a envahit nos quotidiens :

1- « Les vrais dangers du portable », article :

http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=167

Ou télécharger le texte en cliquant ici

2- « Les téléphones pourris, ou les fins de marché du Capital »

PMO interrogé par la Revue du Comptoir- lire ici





« Smartphone, comment la technique façonne le monde »

Journal Politis

Avec ses diverses prouesses, le téléphone « intelligent » consacre le modèle libéral et consumériste de la Silicon Valley. Au point que les pionniers du système eux-mêmes tirent le signal d’alarme.

Lire l’article dans la revue Politis





France Culture

  Smartphone pour tous, quel prix pour la planète ?

Un monde sans fil ! (4/4), Cultures Monde, Florian Delorme, 28/02/2019

En moyenne, nous changeons de téléphone portable tous les deux ans. Une durée de vie très courte pour un objet qui coûte excessivement cher à la planète.

L’émission des gaz à effet de serre liée à la production des téléphones est en pleine croissance. Si on continue à ce rythme, en 2030 on sera au même ordre de grandeur que les émissions liées à l’industrie automobile. Françoise Berthoud

Il faut dire que nos téléphones portables sont composés des minerais les plus précieux : or, tantale, étain, tungstène ou encore lithium. Des matériaux disponibles en quantités limitées et dont l’extraction pollue énormément.

Une terrible empreinte

Déversement de produits toxiques, radioactivité, émission de gaz à effet de serre, contamination des sols, de l’eau. Le bilan écologique est désastreux. En plus du coût pour la Terre s’ajoute le coût humain. Certains composants sont surnommés « les minerais de sang » pour souligner leurs liens avec des conflits armés particulièrement sanglants – en République démocratique du Congo notamment.

Alors quelle est l’empreinte réelle de nos smartphones ? Peut-on réduire l’impact environnemental de ces objets high-tech ? Un téléphone vert et éthique est-il possible ? Le recyclage, voire la réparation, pourraient-ils réduire un tant soit peu son coût astronomique ?

Écouter l’émission ici

GuillaumePitron : « Aujourd’hui, un smartphone contient jusqu’à 55 métaux.

Faire clic droit, puis afficher l’image

 

Françoise Berthoud : « Les pollutions vont jusqu’aux nappes phréatiques et donc jusqu’aux cultures via l’irrigation.

Faire clic droit, puis afficher l’image

:On a limité la notion de conflit aux minerais qui sont liés aux conflits militaires mais on pourrait étendre cette loi aux conflits sociaux et environnementaux.

Faire clic droit, puis afficher l’image




« Smartphone, pourquoi il rend con »

article de Charlie Hebdo au sujet du  livre « Le troisième cerveau. Petite phénoménologie du smartphone » de Pierre Marc de Biasi, CNRS édition

Lire ici




Vivre sans portable

http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20170223.OBS5673/on-a-trouve-des-lyceens-qui-par-choix-vivent-sans-portable.html





 Le téléphone portable, une arme d’addiction massive

Temps Présent, émission de la Radio Télévision Suisse (RTS). Ajouté le 11 janv. 2019.

Avec l’apparition du premier smartphone en 2007, la première génération d’ados « smartphone-compatible» est née et avec elle toutes les inquiétudes liées à l’utilisation excessive du téléphone portable. Entre dépendance et addiction la frontière est fragile et on ne s’en rend pas toujours compte. Comment limiter, voire interdire, un outil que nous utilisons tous ? Et surtout dont personne ou presque ne pourrait se passer ?






Voir aussi le dossier effets non-thermiques des CEM pour plus de précisions :

Cliquer ici




Fiction « Monde connecté, corps malades » 

un conseil municipal débat des champs électromagnétiques, des compteurs communicants et de l'(in)intelligence artificielle 

Lire ici



Champs électromagnétiques

ce qu’il faut savoir

  prospectus à télécharger sur la 5G, la WIFi, l’électricité, les normes et l’industrie du doute….

Lire ici


 à compléter par le prospectus à télécharger sur les écrans, les enfants et les champs électromagnétiques:

Télécharger ici

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *