CPTAR: Collectif pour la Préservation des Terres Agricoles du Ruthénois #StopMalan

Cagnotte pour les frais du recours en justice

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Qui sommes nous ?

Nous sommes un collectif d’habitant.e.s de l’agglomération de Rodez et au-delà, né de la volonté d’informer les gens sur le triple projet de Malan, et de le faire stopper par des moyens juridiques.

Nous avons besoin de vos dons afin de nous aider à faire face aux 7200 Euros engagés pour un recours juridique déposé le 9/04 au Tribunal Administratif de Toulouse.

Ce recours concerne le permis de construire du parc des expositions de Malan en périphérie de Rodez. Il est porté par des habitant.e.s riverain.e.s de la zone et une association agréée de protection de l’environnement (Comité Causse Comtal).

Nous sommes opposés à 3 projets liés entre eux :

1- La construction d’un parc des expositions surdimensionné à Malan

(Olemps, Luc La Primaube), portée par Rodez Agglomération 

2- La création d’une zone d’activité à vocation commerciale et artisanale connexe

portée également par Rodez Agglomération  (avec restauration, hôtellerie…), Ce seront 54 lots disponibles à la vente alors qu’il existe aujourd’hui sur l’agglomération au moins 65 lots qui sont inoccupés (notamment à Luc La Primaube), sans compter les friches commerciales ou industrielles.

La zone accueillera de l’hotellerie, de la restauration, des cafés, mais aussi un espace commercial ; sans compter l’activité commerciale du Parc lors des salons. Ces établissements affaibliront les commerces de même type en ville, alors que l’offre commerciale est déjà excessive en périphérie.

3- La création de nouveaux accès routiers : notamment une nouvelle route de Flavin à Malan,

portée par le département. Cet axe coûteux et destructeur engendrera de nombreuses nuisances : pollutions  de l’air et nuisances sonores, trafic routier intensifié, insécurité  des riverains.  Nos villages seront pris en sandwich, percés par ces nouveaux réseaux routiers.

  • Ce sont plus de 25 ha de terres agricoles de qualité, fertiles en zone périurbaine de Rodez qui seront détruites sans compter les nouveaux accès routiers (7km de route qui impliquent le sacrifice d’agriculteurs qui cultivent ces terres).
  • Ces 3 projets engagent au total 47 millions € d’argent public soit 24 millions € pour le parc, 5 millions € pour la zone d’activité et 18 millions € pour les accès routiers.
  • Il y a donc trois projets en un seul aux conséquences désastreuses en termes écologiques et aux retombées économiques très incertaines et mal évaluées.
  • Déjà, avant la crise sanitaire, les parcs des expositions des villes de taille comparable, mieux desservis ou dans des bassins de vie plus conséquents, étaient pour la plupart déficitaires et sous-utilisés, voire même abandonné pour celui de Cahors.
  • Aucune étude de marché n’a été effectuée pour connaître les besoins des acteurs locaux et leur capacité à supporter les frais de ce nouveau service. Aucun « bizness plan » n’a été présenté et pour cause, les élus promoteurs eux-mêmes assument un projet qu’ils savent par avance déficitaire  : pour eux un c’est un pari ! 
  • A l’heure de la crise sanitaire qui rend incertaine nos capacités économiques sur un territoire touché par la destruction des emplois et la fragilité du tissu industriel, n’y a-t-il pas des priorités ?
  • Nous sommes à moins de 60 mn d’un équipement similaire à Albi qui fait donc partie de la zone primaire pour ce type d’infrastructure, cette construction ne se justifie donc pas. 
  • La plupart des villes moyennes, avisées des difficultés économiques de ce modèle, font  aujourd’hui d’autres choix : Aurillac, Cahors, Castres, Albi, Mende : des accueils des Congrès en centre-ville pour  dynamiser le commerce de proximité et les services : restaurants, cafés, hôtels. Des salons mobiles…
  • Des alternatives à ce projet pharaonique existent : Il faut mutualiser les infrastructures déjà existantes et suffisantes sur l’agglomération de Rodez pour l’accueil des congrès, le tourisme d’affaire, les grands évènements commerciaux, culturels et sportifs  : L’amphithéâtre en plein centre de Rodez, proche de la grande salle des fêtes récente, d’un cinéma en capacité d’accueillir des évènements et d’une place immense pouvant supporter des chapiteaux. A Onet le Chateau : l’Atyrium, salle sortie de terre en 2020 est en capacité d’accueillir plus de 2000 personnes debout pour des concerts. Olemps, proche de luc La Primaube est équipée d’une salle polyvalente très récente pouvant accueillir des concerts également et des évènements sportifs… 
  • Ce projet est écologiquement désastreux : tout le monde sait qu’il faut dès aujourd’hui arrêter d’artificialiser les sols. Dans notre cas les mesures compensatoires obligatoires sont prévues sur une zone d’espace vert et donc ne permettent pas de reconquérir le moindre hectare de zone naturelle comme cela est exigé dans les objectifs gouvernementaux de la “zéro artificialisation nette” des sols.
  • Sacrifier ces terres pour l’étalement urbain, c’est contribuer à détruire 35 espèces protégées. Le Comité Causse Comtal, porteuse du recours, s’oppose totalement aux arrêtés préfectoraux qui ont déjà accordé des dérogations. 
  • Sacrifier ces terres, c’est détruire la biodiversité aux portes de la ville alors que tout le monde sait combien il est aujourd’hui indispensable de la protéger.
  • Ce n’est pas en bétonnant notre territoire que nous allons le valoriser !!
  • Nous avons besoin de vous pour nous permettre de porter ce recours. Nous vous remercions pour l’intérêt porté à notre démarche.

8 réflexions sur “CPTAR: Collectif pour la Préservation des Terres Agricoles du Ruthénois #StopMalan

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