Comité causse comtal- Biodiversité -Pesticides -Loup-agriculture biologique -espace naturel
Débat contradictoire
sur le Vautour
Si depuis sa création le champ d’action du Comité Causse Comtal s’est notablement élargi, l’association conserve dans ses priorités la défense de la vie animale et en particulier celle des espèces protégées par les diverses conventions nationales ou européennes.
Le Vautour est une espèce protégée, en France par les lois de 1972 et 1976, sur le plan européen par la Directive oiseaux n° 79/409/CEE du 2 avril 1979 et strictement protégée par la Convention de Berne du 19 septembre 1979.
Ce charognard avait pratiquement disparu de France après la dernière guerre, par poison ou tirs, il revient peu à peu par réintroduction, notamment en 1992 dans la vallée de la Jonte en Aveyron, département où nous pouvons rencontrer 4 espèces : le Gypaète barbu et les Vautours Moine, Fauves et Percnoptère.
Depuis quelques temps, le vautour, ce rapace nécrophage, défraye la chronique dans des vidéos à sensation et dans certains médias et ainsi, tend à voler la première place au Loup et à l’Ours.
Est-il donc, comme certains l’affirment, devenu un prédateur ou demeure t-il toujours un utile charognard ?
Pour essayer de répondre à cette question, le Comité Causse Comtal » vous a proposé un débat contradictoire animé par des paysans éleveurs de l’Aubrac et du Larzac
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PARC PUBLIC DES PETITS SAPINS
Vous l’avez, peut-être remarqué ... le petit bois du centre bourg de Bozouls a été détruit cet été.
Le seul espace boisé qui composait le paysage bozoulais et qui avait donné son nom au quartier
des « Petits Sapins » a été sacrifié pour laisser place à un projet immobilier nommé « Canopée ».
Sur cette parcelle d’un 1/2 ha « Canopée » prévoit la construction de 4 immeubles d’une dizaine de mètres
de hauteur chacun pour 48 logements et autant de places de stationnement.
Certains parmi VOUS S’en souviennent ... nous étions une soixantaine de riverains signataires
d’une requête publique lors de la révision du PLU de 2020 pour tenter de sauver « nos » Petits Sapins devenus
grands et si familiers avec un écosystème aussi riche que fragile.
C’est pour redonner vie à des propositions d’intérêt général (notre requête dans l’orientation
d’Aménagement et de Programmation, OAP consultable en ligne) que nous vous invitons à rejoindre
le collectif du « Parc Public des Petits Sapins ».
Pour mieux comprendre la genèse de cette histoire. lire …
– Article paru sur L’HEBDO du 23/09/22
POUR
Les habitants de BOZOULS
La protection de l’environnement
Préserver et améliorer le cadre de vie’
Promouvoir la vie sociale et la mixité inter générations
REJOIGNEZ le collectif PARC PUBLIC DES PETITS SAPINS
mail: collectifparcpetitssapins@gmail.com
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Projet de charte départementale d’engagements des
utilisateurs agricoles de produits phytopharmaceutiques (Aveyron)
Concertation publique du 11 mai au 11 juin 2020
OBSERVATIONS DU COMITE CAUSSE COMTAL
Lire ici
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Biodiversité en danger, vers une extinction des espèces ?
Conférence de Max Lafontan
Le 13 novembre 2019, 20h30 salle de la Doline à Sébazac
Lire ici le diaporama de la conférence :BIODIVERSITE EN DANGER Vers extinction des espèces.
Proposition de Max Lafontan de livres à lire sur le sujet
Notes sur la conférence de Max LAFONTAN
Au-delà de la diminution du nombre des espèces, la dynamique des écosystèmes est très perturbée par les activités humaines. Chaque jour, des espèces, animaux et plantes, disparaissent de la surface de la terre. La biodiversité actuelle est en péril. Faut-il s’en inquiéter ? En réalité, l’extinction en cours n’est pas une nouveauté ! La biodiversité est un tissu vivant dont nous faisons partie, considérons la biodiversité ordinaire, agricole ou urbaine, en dehors des espaces remarquables et protégés que nous imaginons vierges de tout impact humain. Nos sociétés sont en danger et le futur de l’humanité est posé quand le fonctionnement de la nature est à ce point modifié.
Ces trente dernières années, des scientifiques de plus en plus nombreux tentent d’alerter sur la période d’extinction de masse du vivant que nous traversons. En référence aux cinq grandes crises qui ont émaillé l’histoire de la vie sur la terre, bien avant l’apparition de l’homme, le phénomène actuel est qualifié de « sixième crise d’extinction ». Mais, pour la première fois, c’est l’Homme qui en est la cause.
Qu’en est-il vraiment ? Quelles sont les données récentes sur la question ? Quelle est la fiabilité des mesures effectuées ? Comment mesurer avec un niveau de confiance et de précision l’ampleur de la crise ? Quels sont les déterminants majeurs de cette raréfaction ou de la disparition de certaines espèces ? Les activités humaines portent-elles la plus grande responsabilité ?
L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a établi une liste rouge des espèces recensées comme éteintes ; seules 859 espèces sont aujourd’hui identifiées soit moins de 0,05% des deux millions d’espèces répertoriées. Pas si facile de prouver qu’une espèce a disparu ! Ne nous leurrons pas, il y a encore un déficit d’information pour la grande majorité des espèces vivantes. Nous tenterons d’aborder ces questions complexes en affichant quelques résultats de publications scientifiques récentes. Une analyse critique des données nous permettra de percevoir tout le chemin qui reste à parcourir et l’urgence des actions de préservation à mettre en place avant qu’il ne soit trop tard.
Succinctement, les cinq grandes causes de la régression de la biodiversité selon la Convention mondiale sur la biodiversité et l’ONU sont :
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La surexploitation de la biodiversité végétale et animale
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La modification dramatique de nombreux habitats et écosystèmes
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Les pollutions des sols, des océans, de l’air…
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L’émergence d’espèces « exotiques » envahissantes qui peuvent prendre la place des espèces endémiques préexistantes.
Le retour du Loup !
Le loup est de retour en France, cela ne fait plus aucun doute.
« Le retour naturel du loup en France, espèce protégée, est un signe positif de l’amélioration fonctionnelle et biologique de nombreux secteurs de nos territoires » F.N.E. et L.P.O. »
Sous la pression de l’homme depuis le Moyen-âge, il avait disparu de nos campagnes, totalement exterminé à la fin des années 1930. Il réapparaît progressivement, 60 ans après, au début des années 1990, depuis une souche italienne protégée.
Cette protection va s’étendre en Europe et particulièrement en France où elle peut être sujette à dérogations. Sous la pression du monde agricole, toutes tendances confondues et des chasseurs, notamment de « grands gibiers », ces demandes de dérogations tendent à s’amplifier gravement.
Un autre monde, qui n’est pas forcément citadin comme on veut bien le faire croire, tend à faire respecter la protection du « Canis Lupus » en application stricte de la Directive européenne « Habitat » du 21 mai 1992.
Peut-on proposer une juste cohabitation pérenne entre l’élevage, ovin principalement et la survie d’une espèce animale ancestrale protégée ?
lire ici le document en entier de janvier 2018
Projet d’arrêté portant expérimentation de diverses dispositions en matière de dérogations aux interdictions de destruction pouvant être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus)
Consultation publique du 27/05/2019 au 19/06/2019
Contribution du Comité Causse Comtal
Pesticides / Glyphosate
Contribution du Comité Causse Comtal à la consultation publique sur un projet de décret et un projet d’arrêté relatifs aux mesures de protection des personnes lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques à proximité des zones d’habitation
Du 09/09/2019 au 01/10/2019
28 septembre 2019