Ligue des droits de l’homme rodez-droits des femmes

Même nue (Asking for it) –

MFF Women’s Empowerment – Court Métrage

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Guide : “Que faire si une femme victime de violences intrafamiliales vous demande de l’aide ? « ,  issu d’un collectif de plusieurs associations aixoises dont la LDH du Pays d’Aix-en-Provence

A destination des professionnel-le-s : « Très souvent, une femme victime de violences est terrorisée, elle a peur de parler, elle a honte de ce qui lui arrive, elle a très peur de représailles envers elle ou envers ses enfants. Il est donc essentiel de la rassurer, de l’écouter, de bien entendre sa demande et de l’adresser, si elle est prête, à des associations compétentes pour la prendre en charge et l’orienter dans ses démarches. »

 Lire le guide

 

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Visioconférence : “La protection des femmes victimes de violences conjugales”, organisée par la section de Metz

https://framaforms.org/la-protection-des-femmes-victimes-de-violences-conjugales-1605187755

 

Le mercredi 25 novembre à 18h30 sur Zoom. Avec Grâce Favrel, avocate au barreau de Paris.

Depuis 2016, plusieurs lois sont intervenues pour faciliter l’identification et la prise en charge des victimes de violences conjugales. La loi du 28 décembre 2019 offre en particulier un certain nombre d’outils pour mieux protéger les victimes de violences conjugales. L’objectif de la formation est de présenter ce nouvel arsenal juridique afin d’aider les participants à mieux repérer, soutenir, informer, accompagner et orienter les victimes.

 Organiser / partager une visio-conférence-débat

Cette forme de conférence peut se faire sur Zoom, avec une préinscription au préalable afin de transmettre le lien de diffusion aux inscrits. Il est également possible de solliciter des intervenantes et intervenants LDH auprès de direction@ldh-france.org

 

 

POUR METTRE UN TERME AUX VIOLENCES SEXUELLES ET SEXISTES

Communiqué LDH

A Paris, rassemblement de 12h à 14h à République
(
LIRE L’APPEL UNITAIRE DONT LA LDH EST SIGNATAIRE)

Partout dans le monde, des femmes se battent contre les violences sexuelles et sexistes, dont les enfants sont les victimes collatérales.  En France aussi, nombreux sont celles et ceux qui combattent ce fléau et la libération progressive de la parole des femmes permet enfin une meilleure visibilité de réalités longtemps occultées. Sur le plan législatif, plus de sept textes censés protéger les femmes ont été votés au cours de ces vingt dernières années. L’actuel président de la République, prétendant faire de la lutte contre les violences sexuelles et sexistes « La grande cause de son quinquennat », a apporté sa pierre à l’édifice juridique avec le vote de la loi du 3 août 2018. Et pourtant… Ces violences ne sont toujours pas éradiquées, les chiffres en témoignent : en 2019, les violences ont augmenté de 16 % par rapport à 2018 et, pour 2020, elles sont d’ores et déjà en pleine explosion. Tout comme elle aggrave les inégalités sociales, la pandémie qui frappe la planète fragilise particulièrement les femmes et le confinement est incontestablement un facteur qui amplifie les violences intra-familiales.

Il appartient à la société tout entière d’agir pour que, de 8 mars en 25 novembre, nous ne fassions pas toujours les mêmes constats accablants. C’est pourquoi la LDH appelle à participer aux différentes initiatives qui auront lieu partout en France, ce 25 novembre.

Partout, nous dirons notre exigence de voir se mettre en place une politique qui conjugue, dès le plus jeune âge des filles comme des garçons, prévention et éducation. La construction des masculinités et leur toxicité doit être interrogée. Il faut aussi veiller à l’application des lois et la protection des victimes. Aucun de ses aspects ne doit être négligé, cela implique le développement considérable de moyens humains et financiers. Le Grenelle contre les violences sexistes n’a malheureusement pas été à la hauteur des espérances que la communication gouvernementale avait entretenues. Les mesures prises ne peuvent suffire.

Enfin, à l’occasion de cette journée, nous dénonçons les menaces qui pèsent sur le 3919, cette ligne d’écoute anonyme et gratuite qui permet information et orientation. Aujourd’hui, en période de confinement, ce numéro fait l’objet d’environ 5 000 appels par jour. Un tel dispositif ne doit pas être livré au marché et aux calculs froids de la rentabilité : parfois, il en va de la vie même de celles qui y ont recours ! SIGNER LA PÉTITION : SAUVONS LE 3919, SOUTENONS LES ASSOCIATIONS DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Paris, le 24 novembre 2020

 

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