Etudes ondes et animaux/arbres/végétaux /insectes…

 

Effets sur les animaux, insectes, oiseaux, végétaux

 

Extraits du dossier de synthèse mis à jour en mai 2020, à lire ici

 

Animaux

 

l’Université d’Amiens a montré que le rat est capable de distinguer un environnement électromagnétique, à très faible niveau. Les plus forts niveaux représentant une astreinte pour l’animal, celui-ci met en place une stratégie d’évitement. Cette stratégie est payante car elle lui permet d’éviter de fragmenter son sommeil lent.

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Maitre Olivier Cachard (« Le droit face aux ondes électromagnétiques » ed. Lexis-Nexis, 2016, il est conseillé de l’acheter) :

420 — Les dommages causés aux animaux.(…) Le nouvel article 515-14 (32) ajouté au Code civil (…) dispose : << Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens ». Ainsi, pourvu que la causalité soit établie, un propriétaire dont les bovins ou les abeilles souffrent de l’exposition à un champ électromagnétique pourrait obtenir réparation du dommage causé à son troupeau ou à sa ruche : surmortalité, frais de soins, baisse de la production de lait ou de miel.

 

CRIIREM https://www.criirem.org/lignes-et-transformateurs-electriques/agriculteur-lignes-electriques-criirem

« (…) Concernant l’impact des lignes à Très Haute Tension (THT 400.000 Volts) sur la production des élevages dans les exploitations agricoles, le CRIIREM a publié en 2008 l’enquête citoyenne « Vivre à proximité d’une ligne THT ». Les agriculteurs et les vétérinaires constatent une forte diminution de la production de lait chez les bovins, avec une augmentation du nombre de leucocytes, ainsi que des apparitions de mammites plus fréquentes, mais aussi chez les porcins du cannibalisme, de la dysenterie, de l’entérite et de fortes mortalités chez les porcelets. Ces troubles sanitaires sont expliqués par des phénomènes de stress engendrés par l’apparition de courants parasites induits dans les structures métalliques des exploitations (clôtures, cornadies, barrières, salle de traite, abreuvoirs…) provoqués par les champs magnétiques afférents aux lignes électriques aériennes de Haute et de Très Haute Tensions.(…) »

 

https://www.ouest-france.fr/normandie/tht-rte-condamne-indemniser-un-eleveur-3105294

« Lundi, le juge de l’expropriation de Coutances a condamné le gestionnaire du réseau français de transport d’électricité (RTE) à verser 142 010 € à un couple d’exploitants laitiers du Sud-Manche. (…) Au vu des études techniques et vétérinaires, le juge de l’expropriation a estimé que « les dommages occasionnés dans le fonctionnement de l’exploitation résultent directement de la proximité de la ligne très haute tension de 400 000 volts » (…) L’avocat caennais des plaignants, Me Marie-Doutressoulle, se félicite de cette victoire : « C’est le premier jugement qui reconnaît le lien direct entre les difficultés d’exploitation d’un éleveur et la propagation des courants vagabonds dans le sol, provenant des lignes THT et des pylônes. »

Journal « Le praticien vétérinaire » (Praktischer Tierarzt) 83, Heft 3, 260-267 (2002). Le comportement des vaches laitières sous l’influence de champs électromagnétiques Par le Dr C. WENZEL, ANNA-CAROLINE WÖR UND J. UNSHELM Traduction de Marion Dupuis, avril 2002 : « Les résultats font conclure qu’il y a une influence indirecte du champ électromagnétique. (…) Il est possible qu’un champ électromagnétique de HF provoque une activation de l’axe d’écorce de capsule surrénale – Hypothalamus – hypophyses ainsi que de l’axe de la moelle de capsule surrénale – sympathique et d’autres systèmes endogènes. (…) les résultats de ce travail – modification du comportement du coucher, déroulement atypique de la journée sur le pâturage et différences au niveau du comportement de rumination – indiquent une déviation de l’organisme dans le sens d’un bien-être limité (Unshelm 1991). L’exposition intensive à des champs électromagnétiques de HF pourrait aggraver les conditions de vie des bovins qui répondent par des modifications de comportement ». https://www.robindestoits.org/ETUDE-allemande-comportement-des-vaches-laitieres-sous-l-influence-des-CEM-07-04-2002_a1460.html

 

https://imanmevaa.wixsite.com/tpe-antennes-ije2018

L’équipe  « Périnatalité et Risques Toxiques » de l’INERIS et de l’Université Picardie Jules Verne a réalisé des test sur des animaux Lorsqu’ils sont exposés aux ondes électromagnétiques les animaux entrent en économie d’énergie, comme s’ils avaient des besoins énergétiques accrus. On observe alors une prise alimentaire plus importante de la part des animaux exposés, ainsi qu’un sommeil paradoxal fractionné même si cela n’occasionne apparemment aucunement la qualité du sommeil, mais on relève aussi un un raccourcissement des cycles de sommeil qui endommage les fonctions cognitives (ce qui peut être la cause d’une difficulté de mémorisation).

Effets des CEM des antennes-relais sur la santé, le comportement et la productivité des bovins – Löscher W. 2003 (Land de Bavière) Etude commandée et publiée par le Ministère de la Santé du Land de Bavière (Allemagne)

Etude en champs sur l’effet de CEM d’antennes de téléphonie mobile sur les performances, la santé et le comportement des bovins. On y observe une forte augmentation (facteur 2,4) du nombre de fausses couches (et même de 3,5 en prenant en compte le plus grand nombre de diarrhées bovines). Augmentation significative des conjonctivites et d’autres affections. Augmentation significative du nombre de bovins avec érythrocytes à deux micro-noyaux. Modifications claires du comportement : avec temps d’arrêt et de rumination écourtés, avec comme conséquence une moins bonne valorisation alimentaire et une baisse de la production laitière. Source de ce commentaire : http://home.scarlet.be/~tsf94646/001/sources.htm

 

ETUDE suisse : Antennes relais et augmentation de cataractes chez des veaux – Février 2012

« Nous avons examiné et avons contrôlé une ferme laitière dans laquelle un grand nombre de veaux sont nés avec des cataractes nucléaires (atteingnant le noyau du cristallin) après qu’une station de base de téléphonie mobile (antenne GSM) eut été érigée aux alentours de la grange. Les veaux ont montré un risque relatif de cataracte 3,5 fois plus élevé comparé à la moyenne suisse. »
« Toutes les causes habituelles comme l’infection ou l’empoisonnement, communes en Suisse, ont pu être exclues. La cause réelle de l’incidence accrue de cataractes reste inconnue. »
Références : Pubmed [Increased occurence of nuclear cataract in the calf after erection of a mobile phone base station]. Auteurs : Hässig M, Jud F, Spiess B. Schweiz Arch Tierheilkd. 2012 Feb;154(2):82-6.

Fiche réalisée par l’association Robin des Toits

POINTS DE FRAGILITE DU BETAIL (particularité des quadrupèdes)
On distingue la tension de contact de la tension de pas (entre les membres antérieurs et postérieurs).
La résistance moyenne d’une vache est de 500 ohms contre 1500 ohms chez l’homme, ce qui les conduit à une sensibilité plus importante :
 Entre pattes et bouche : dès 0,3 V de tension alternative entre les fiches du multimètre ;
 Entre pattes et mamelles : dès 1 V ;
 Entre pattes et corps : dès 4 V.

Voir la thèse du Docteur WATRIN :
« Je remercie le professeur Guy Bodin de m’avoir permis de rédiger une thèse de Doctorat vétérinaire sur un sujet considéré comme éloigné de la science admise. Son aide et son soutien m’ont été précieux …
Je souhaite que cette thèse soit utilisée avec précaution et toujours pour le bien-être des gens et des
animaux. » https://oatao.univ-toulouse.fr/13945/1/Watrin_13945.pdf

(…)CONSEQUENCES ET SIGNES DU STRESS
· Refus de traite · Fuite · Dartres · Abcès au cou · Abcès à la fesse · Abcès articulaire · Mammite gangréneuse · Ondulation du pelage · Poil hérissé · Perte des poils en bout de queue · Pasteurellose · Raclements de gorge · Vomissements · Bouses liquides ou dures comportant de l’aliment non digéré
· Décalcification · Mycose · Point blanc dans l’oeil · Yeux croûtés · Conjonctivite · Cataracte · Baisse d’immunité · Goître thyroïdien · Dysbiose
· Lait et viande impropres à la consommation (le lait ne fermente pas, la viande ne sèche pas)
· Modification de l’ADN, stérilité, cancer cutané (lignes à très haute tension, hautes fréquences, par blocage de l’autoépuration des cellules et du fonctionnement électrique du corps – cf. les travaux de l’ECERI et de l’ANSES

 

Lire ici

 

 

 

Oiseaux et ondes artificielles

Oiseaux (voient les champs magnétiques comme nous les couleurs), abeilles, chauves-souris, saumons, drosophiles, bactéries, et humains = sensibles par magnéto-réception

    • par les cryptochromes, des pigments qui sont des protéines (rétine des oiseaux, plantes) ; D. Heyers montre que les cryptochromes communiquent avec le cerveau la nuit pour l’orientation par magnéto-réception ; par la magnétite chez oiseaux, abeilles, insectes, poissons, bactéries, et humains. (p. 106)

 

 

Livre Maitre Olivier Cachard :

198. —(…) une population de cigognes blanches installant leur nid, en milieu rural et périurbain, sur des points élevés. Les chercheurs ont établi des périmètres de 100, 200 et 300 mètres autour des antennes-relais. Ils ont observé une forte baisse de la fertilité des couples et une hausse significative de la mortalité des oisillons dans un périmètre de 200 mètres (…) Les premières expériences ont été conduites, en France, par le professeur Madeleine Bastide, immunologue de Montpellier. Des couvaisons d’œufs ont été exposées pendant vingt et un jours aux champs hyperfréquences émis par un téléphone portable (70). I1 en est résulté une nette surmortalité des embryons. L’expérience a été répliquée dans une recherche commanditée par un opérateur de téléphonie mobile, avec le même résultat de surmortalité. En ce qui concerne les hommes, (…) une étude épidémiologique, relative a l’exposition aux extrêmement basses fréquences, a mis en évidence que les femmes enceintes ayant été exposées a un champ magnétique avec des pics de 1,6 µT ont 80 % de risque supplémentaire de faire une fausse couche, en particulier pendant les dix premières semaines de la grossesse (71).

 

Etude des ‘effets possibles des champs électromagnétiques des antennes relais sur une population de cigognes blanches’ – Oct. 2005

Balmori A., Electromagnetic Biology and Medicine, 24: 109–119, 2005. Possible Effects of Electromagnetic Fields from Phone Masts on a Population of White Stork (Ciconia ciconia)

Etude sur la fertilité de cigognes blanches à proximité d’antennes relais. Baisse de 50% de la fertilité pour des nids situés à moins de 200 m des antennes par rapport à ceux situés à plus de 300 m. 40% des nids situés à moins de 200 m n’avaient pas de poussins, comparés à seulement 3% des nids situés à plus de 300 m. Plusieurs observations comportementales intéressantes, compatibles avec les résultats, ont été relevées sur les cigognes nichant à moins de 100 m des antennes : disputes fréquentes du couple au cours de la construction du nid, construction du nid laborieuse, les nids les plus affectés ne sont jamais terminés, mort fréquente de jeunes poussins à un âge précoce, les cigognes restent passivement assises devant les antennes sans rien faire.
Source de ce résumé : http://home.scarlet.be/~tsf94646/001/antennes.htm

 

-J. Kirschvink 2001 ; système sensoriel interne constitué de cristaux de magnétite, laquelle réagit à des CEM de 60 Hz d’environ 1/50e de la force du champ magnétique terrestre. (p. 107)

 

-Zoologue W. Wiltschko : EBF nuit aux oiseaux, rouges-gorges désorientés si exposés à CEM de 100 Hz à 10 Khz (même avec champs 500 fois inférieurs au champ magnétique terrestre). (p. 108)

 

Moineaux Valladolid fuient où les MO sont les plus fortes et reviennent si cela baisse (A. Balmori). (p. 109)

 

2003: La Protection américaine des Oiseaux et le Conseil pour la conservation des forêts: ont intenté un procès contre le FCC parce que des millions d’oiseaux migrateurs ont été désorientés par le rayonnement micro-ondes et se sont écrasés dans les tours de téléphonie cellulaire. http://www.ewire.com/display.cfm/Wire_ID/1498

 

 

Abeilles, insectes et ondes artificielles

 

Arno Thielens et al. Exposure of insects to radio-frequency electromagnetic field from 2 to 120 GHz » Scientific Reports n.8 (1) décembre 2018 (les mêmes éditions que la revue Nature cité p209 dans le livre de Bérard).

« Les insectes montrent un maximum de puissance de radiofréquences absorbée à des longueurs d’onde comparable à leur taille corporelle »

Les rayonnements de la 5G, dont la longueur d’onde peut aller de 30 cm à 3 mm, inclut quasi tout les insectes : « les insectes étudiés inférieurs à 1 cm présentent un pic d’absorption à des fréquences (supérieures à 6 Ghz qui ne sont pas actuellement souvent utilisées pour les télécommunications » et « pourraient entraîner des changement dans le comportement, la physiologie et la morphologie des insectes au fil du temps en raison d’une augmentation des températures corporelles, du au chauffage diélectrique »

Rapport d’expertise collective « Co-exposition des abeilles aux facteurs de stress », ANSES, juillet 2015 https://www.anses.fr/en/system/files/SANT2012sa0176Ra.pdf

p.125 « Facteurs physiques : champs électromagnétiques

Les abeilles disposent d’un système de réception magnétique (Kirschvink et al. 1997). Son

mécanisme repose sur des « granules » de fer répartis de façon aléatoire dans le cytoplasme de

certaines cellules de l’abeille, en particulier sous la cuticule de son abdomen (Hsu et Li 1994;

Kuterbach et al. 1982). Ce système est très efficace puisque les abeilles peuvent détecter des

fluctuations du champ magnétique terrestre (évalué à 50 microtesla). de très faible intensité (i.e. dès

0,026 microtesla) Il leur permet, selon (Hsu et al. 2007), de s’orienter grâce une « mémoire » magnétique de leur environnement.

On sait par ailleurs que les champs électromagnétiques créés par les activités humaines (lignes à

haute tension par exemple) induisent des perturbations électriques sur les objets chargés. Les

champs électromagnétiques produits par les lignes à haute tension peuvent ainsi affecter le

comportement des abeilles (Bindokas et al. 1988; Lipinski 2006; Sharma et Kumar 2010) et le

développement des colonies (Greenberg et al. 1981; Lipinski 2006). Les champs

électromagnétiques induits par les téléphones cellulaires lors des communications téléphoniques

peuvent, d’autre part, causer des modifications biochimiques (baisse des taux de glucides et de

lipides présents dans l’hémolymphe) chez les ouvrières (Kumar et al. 2011), probablement en lien

avec l’augmentation de leur activité (augmentation de leur agressivité et de la fréquence du

battement d’ailes). Elles modifient aussi les sons émis par la colonie (induction du

« piping » (Favre 2011)).

Néanmoins, les effets observés dans ces publications l’ont été lors d’une grande proximité entre la

source émettrice et la colonie (téléphones portables placés dans la ruche (Favre 2011; Kumar et

al. 2011), conditions qui ne sont pas réunies sur le terrain. Concernant les lignes à très hautes

tensions, une distance de sécurité de 65 mètres suffirait à protéger les colonies d’abeilles des

nuisances éventuellement induites par les plus hauts voltages (Lipinski 2006). Le choix d’un

emplacement du rucher adapté devrait donc limiter les risques. Le cas échéant, les effets attendus

par les perturbations d’un rayonnement électromagnétique sont de l’ordre de l’augmentation de

consommation des réserves de la colonie (Kumar et al. 2011) et des modifications du

comportement des abeilles (Lipinski 2006).

Enfin, de récentes publications ont montré l’importance des champs électriques dans les échanges

entre individus (cas des abeilles domestiques (Greggers et al. 2013)) ou dans les échanges avec

leur environnement (cas des bourdons (Clarke et al. 2013)).

Des études plus réalistes (plus proches des conditions de terrain) et plus ambitieuses (plus grand

nombre de colonies testées et sur un plus long terme) permettraient de mieux appréhender le réel

impact des champs électromagnétiques sur la santé des abeilles. »

 

 

 

Les abeilles fuient les ruches si portable allumé devant, et sifflement ouvrières augmente de 1 000 % (suisse Daniel Favre) (p. 113-114)

 

Les ondes des mobiles « fatales » pour nos abeilles – Mai 2011
La pollution électromagnétique serait l’une des causes de l’effondrement de la population d’abeilles dans le monde, c’est ce que vient de confirmer une nouvelle étude réalisée par le biologiste Daniel Favre, en Lausanne (Suisse).

On le sait depuis longtemps, le maintien des colonies d’abeilles domestiques a des implications importantes sur notre écosystème. Dans son étude, le scientifique a analysé les effets des ondes électromagnétiques provenant des téléphones mobiles sur le comportement des abeilles.

Les téléphones mobiles ont été placés à proximité immédiate des abeilles et les sons produits par les abeilles ont été enregistrés et analysés. Les recherches ont montré que le signal des téléphones cellulaires trouble le comportement des abeilles. Plus de 83 expériences près des ruches ont donné les mêmes effets !
Les résultats obtenus, sous la forme d’audiogrammes et des spectrogrammes de ces différents sons, ont révélé que les radiations des téléphones mobiles ont un impact considérable sur le comportement des abeilles, notamment en induisant des signaux d’alarme émis par les abeilles ouvrières. Ces sons de l’abeille ouvrière annoncent soit la préparation à l’essaimage, soit sont le reflet de grandes perturbations d’une colonie d’abeilles.

En fait, le bruit produit par les abeilles augmente plus de 10 fois, à chaque fois qu’un téléphone émet ou reçoit un appel. A l’inverse, le bruit diminue et revient à un niveau normal dès lors que le téléphone est éteint ou demeure en veille.
« Lorsque le téléphone sonne, le bruit des abeilles augmente considérablement et cela donne le signal d départ de la ruche » a expliqué le Dr. Favre. « Souvent, elles sont si confuses qu’elles volent vers  »leur mort » … la technologie de la téléphonie mobile pourrait s’avérer fatale pour les abeilles … l’étude le prouve… ».

Il est écrit dans le document de référence (1) : « Récemment, une étude a suggéré que les téléphones cellulaires et les tours de téléphonie mobile implantées à proximité des ruches d’abeilles interféraient dans leur orientation. Il a été constaté dans une expérience, que lorsque que le téléphone mobile était maintenu à proximité d’une ruche, cela avait entraîné l’effondrement de la colonie dans les 5 à 10 jours, avec des ouvrières incapables de rentrer chez elles, laissant seules les ruches avec des reines, des oeufs et des abeilles encore immatures (Sahib Pattazhy 2009 ). »
Aussi, pour minimiser les dommages causés aux abeilles, il a été décidé dans la présente expérience de limiter leur exposition aux communications de téléphone mobile à un maximum de 20 heures.

Cette étude peut grandement contribuer à élucider les causes des mystérieuses disparitions des colonies d’abeilles dans le monde. En effet, mis à part les varroas (acariens), les virus, les bactéries (qui sont des causes biologiques), ou encore les pesticides (reflétant les causes anthropiques), il reste que plus de la moitié des causes de disparition d’abeilles dans l’hémisphère nord ne sont pas élucidées à ce jour. En effet, il a été observé que dans plus de 60% des cas, les abeilles quittent la ruche durant l’hiver, à un moment où elles n’ont aucune chance de survivre dans la nature.
Source de l’étude : http://www.springerlink.com/content/bx23551862212177/fulltext.html

 

Etude allemande sur le changement comportemental des abeilles sous une exposition électromagnétique type mobile (portables, DECT) – 2005 Hermann Stever, Jochen Kuhn, Christoph Otten, Bernd Wunder, Wolfgang Harst

Cette étude montre une perte de production de miel dans les ruches exposées et l’abandon de ces dernières par les abeilles.
Lire l’étude en français à ce lien : etude_koblenz_FR.pdf

 

Mai 2009: US Fish and Wildlife Service exhorte le Congrès à se concentrer sur le lien potentiel entre les champs électromagnétiques et « l’effondrement des colonies d’abeille ».

https://www.robindestoits.org/GOUVERNEMENTS-ET-ORGANISATIONS-QUI-INTERDISENT-OU-METTENT-EN-GARDE-CONTRE-LA-TECHNOLOGIE-SANS-FIL-de-1993-a-2012_a1720.html

 

Insectes et autres espèces vivantes

 

Effets des antennes-relais de téléphonie sur les grenouilles – Etude espagnole – Juin 2010

Les grenouilles serait-elles affectées par cet effet psychologique appelé « nocébo », si cher aux tenants de la version officielle d’innocuité sanitaire ?
Résumé de l’étude :
On a procédé à une expérience avec des oeufs et des têtards de la grenouille ordinaire (Rana temporia) où on a exposés des animaux au rayonnement électromagnétique de plusieurs antennes-relais se trouvant à une distance de 140 m. L’expérience s’est étendue sur deux mois, à partir de la phase des oeufs jusqu’à la phase de têtards, le début de la métamorphose.
Les mesures des champs électriques (toutes les radiofréquences et le secteur des micro-ondes) se situaient entre 1,8 et 3,5 V/m (réalisées par trois appareils différents).
La cohorte exposée comprenait 70 individus et montrait une diminution de la coordination des mouvements pendant l’exposition, une croissance nettement différente pour des têtards grands et petits et une forte mortalité de 90 %.
Le groupe de contrôle était installé dans les mêmes conditions, mais était entouré d’une cage de Faraday. Leur coordination des mouvements était normale, la croissance se déroula de manière synchrone, la mortalité ne s’élevait qu’à 4,2 %.
Les résultats indiquent que le rayonnement par des antennes-relais dans une situation de champs réels peuvent avoir une influence sur le développement des animaux et accroître la mortalité des têtards.
L’étude peut représenter une implication notable dans le monde naturel puisque celui-ci est exposé aujourd’hui à une multiplicité de fortes expositions aux micro-ondes du fait des antennes-relais.

 

VIDEO / ETUDE : effets nocifs des ondes GSM mis en évidence sur des fourmis et des protozoaires – RTL.be – 11/07/2012

Première en Belgique : des études réalisées à l’Université Libre de Bruxelles montrent clairement que les ondes GSM affectent la mémoire et la réponse aux phéromones de colonies de fourmis, et qu’elles dégradent la motilité et la membrane cellulaire de protozoaires.

 

En 2008 étaient divulgués en Belgique les résultats d’une thèse de doctorat à l’UCL qui avait montré que des rats exposés chroniquement à un faible niveau de micro-ondes perdaient la mémoire et mourraient prématurément. [1]
Cette fois, c’est vers des sociétés de fourmis et des organismes unicellulaires que s’est tournée une équipe de recherche de l’ULB pour étudier les effets des micro-ondes des télécoms sur le vivant.

Des résultats accablants sur les fourmis… à 1 Volt par mètre

Dans une première série d’expériences [2], les chercheurs ont observé que sous l’effet d’un générateur d’ondes semblables à celles d’un GSM, les capacités d’apprentissage tant olfactif que visuel étaient affectées avec des scores moyens de l’ordre de 50% par rapport au groupe témoin. Placées ensuite à l’abri des ondes et après une période de récupération de 30 heures, les fourmis retrouvaient une certaine capacité de mémorisation (60-80%).

Ensuite, soumises une nouvelle fois aux ondes alors qu’elles étaient en apprentissage, les fourmis perdirent immédiatement tout leur acquis et ne gardèrent aucune mémoire visuelle. Cette atteinte à la mémoire n’est pas sans rappeler l’étude menée à l’UCL en 2008 qui avait montré une sérieuse détérioration des capacités de mémorisation de rats à long terme, dans ce cas après 15 mois d’exposition aux micro-ondes.

Dans une autre série d’expériences [3], c’est toute la capacité d’organisation de la colonie qui s’est vue affectée. Sous l’effet des ondes, les fourmis ne suivent que très peu leur phéromone de piste, viennent à peine sur des aires marquées de leur phéromone et s’orientent mal vers leur phéromone d’alarme. Par ailleurs, soumises aux ondes, les fourmis ne recrutent pas de congénères et sont incapables de rentrer au nid après avoir trouvé de la nourriture.

Au terme de l’une et de l’autre de ces deux séries d’expériences, les sociétés s’étaient détériorées : les fourmis marchaient avec difficulté, mangeaient peu, mourraient ; les larves ne se développaient plus et même les reines mourraient. Une situation qui n’est pas sans rappeler le déclin de ruches d’abeilles souffrant du CCD (Colony Collapse Disorder) observé actuellement à l’échelle mondiale [4]

Motilité et membrane cellulaire de protozoaires dégradées

Le groupe de recherche de l’ULB s’étant vu empêché par sa direction d’étudier le phénomène sur des ruches, c’est vers des « paraméties » – des organismes unicellulaires couramment utilisés dans les travaux pratiques – qu’il s’est tourné. [5]

Placées à proximité d’un GSM en état de communication, ces protozoaires se déplacent mal et gonflent ; leurs cils battent moins bien, leur cytopharynx se distend, leurs vacuoles pulsatiles expulsent mal les déchets, et la membrane cellulaire semble plus large.

Tous ces disfonctionnements pourraient provenir de dégâts survenus aux membranes cellulaires des protozoaires. L’influx nerveux se propage le long de la membrane des neurones. Si cette membrane n’est plus correctement conformée, l’influx passera mal. Voilà qui fait le lien entre les effets des ondes au niveau cellulaire et ceux au niveau des comportements, de la mémorisation et des développements larvaires (qui nécessitent des neurosécrétions).

Tout ceci s’applique sans doute aux abeilles (qui ne reviennent pas à leur ruche) mais aussi aux autres insectes (pollinisateurs entre autres) et autres êtres vivants (grenouilles, oiseaux, rats… êtres humains – nous avons des cellules ciliées dans l’oreille, entre autres, et les hommes produisent des spermatozoïdes : or cette étude argentine de 2012 a montré une perte de motilité et une fragmentation de l’ADN par des ondes [6])

En conclusion, de très nombreux travaux révèlent, à l’heure actuelle, de telles observations alarmantes chez une grande variété d’organismes et vont jusqu’à montrer l’impact des ondes de communication sur les cellules nerveuses et la membrane cellulaire.

 

L’homme comprendra-t-il trop tard ?
[1] ETUDE : surmortalité des rats soumis aux ondes GSM / Wifi à faibles doses sur le long terme : RTBF et RTL-TV du 24/06/2008
Source : http://www.teslabel.be/antennes/255-etudes-a-lulb-effets-nocifs-des-ondes-gsm-mis-en-evidence-sur-des-fourmis-et-des-protozoaires

 

 

Oeufs, embryons et ondes artificielles

-Madeleine Bastide, Montpellier. Œufs exposés au GSM pendant 21 jours = mortalité 60 % chez les embryons exposés contre 10 % chez les poussins non-exposés. L’industrie des télécoms dénonce le manque de rigueur… mais l’expérience est refaite avec le financement de Bouygues Télécom, par le Dr Florence Batellier, INRA Tours, et… sont retrouvés les mêmes résultats : « cette étude montre aussi l’intérêt d’utiliser un organisme en développement tel que l’œuf comme témoin biologique privilégié de l’éventuelle nocivité du rayonnement ». Livre Gouhier (p. 139)

Compléments sur cette expérience de Madeleine Bastide :

https://tel.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/45580/filename/tel-00003381.pdf

« Deux groupes de 60 oeufs chacun ont été mis en incubation (21 jours à 38 ± 1° C, à 45-55 % d’humidité, dans l’obscurité permanente) dans les conditions d’exposition électromagnétique suivantes : groupe témoin (sans téléphone) ; groupe exposé (24 h / 24 h d’exposition à un téléphone cellulaire en fonction et placé face vers le bas, à 10 mm au dessus des oeufs). Le téléphone cellulaire utilisé irradie dans la bande des fréquences radio 900 MHz à une puissance de 2 W. La mortalité des embryons a été évaluée en mirant les oeufs et en chiffrant les embryons morts par intervalles de 2 jours, depuis l’état embryonnaire du 3ème jour jusqu’à l’état embryonnaire du 13ème jour puis en ouvrant ensuite les oeufs non éclos à partir du 20ème jour. Dans le groupe exposé, l’exposition aux champs électromagnétiques était accompagnée d’une augmentation de la perte d’embryons durant toute la période d’incubation, tandis que des variations perceptibles dans le groupe témoin se produisaient principalement à la fin de l’incubation. De plus, le taux total moyen de mortalité pour les expériences était 6 fois plus élevé dans le groupe exposé aux champs électromagnétiques que dans les groupes témoins comparés (72,3 % contre 11,9 %). La distribution des embryons morts dans les groupes exposés était essentiellement restreinte à une zone se situant autour de la source de champs électromagnétiques (ici, le téléphone cellulaire), ce qui contraste avec la distribution éparse dans les groupes témoins

 

Arbres, plantes et ondes artificielles

– International Journal of Forestry Research, 2010 : RF « puissants effets nocifs » sur trembles ; avec une cage de Faraday, pousse de tige des trembles augmentée de 74 %, 60 % de plus de feuillage. (p. 114)

 

– Maladie des arbres en Hollande : mystère. Chercheurs exposent des frênes à la Wi-Fi = mêmes symptômes. (p. 115)

 

– Roumanie : à 400 MHz = baisse de chlorophylle. (p. 116)

 

Communiqué du Pr Gérard Ledoigt de l’Université Clermont II, directeur de recherche de l’ERTAC – 04/07/2008 Gérard Ledoigt, professeur de Biologie à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et directeur de recherche de l’ERTAC (Equipe de recherche sur les tumeurs et l’autosurveillance cellulaire), qui vient d’être dissoute par la direction de l’Université, réaffirme l’importance des résultats scientifiques des études de son laboratoire sur les effets des téléphones portables sur les cellules vivantes ainsi que la nécessité urgente de poursuivre la recherche dans ce domaine. (source Robin des Toits)

 

Communiqué du Pr Gérard Ledoigt -Juillet 2008
« Tout d’abord, dans mes déclarations à la presse, j’ai fait connaître les travaux de recherche menés, depuis 2003, sous ma responsabilité dans le laboratoire ERTAC de l’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand.
Les résultats de ces travaux démontrent, sans ambiguïté, la réponse d’organismes vivants, en l’occurrence des plants de tomate, à un rayonnement non ionisant d’une fréquence utilisée en téléphonie mobile.
C’est la première fois qu’est démontrée une expression de gènes associés aux réactions de défense cellulaire, à la suite de ce type d’irradiation. Des gènes similaires à ceux étudiés, existent chez les animaux et l’homme. Ces résultats ont fait l’objet de 6 publications dont l’une a été reconnue comme faisant référence dans son domaine (Plant Cell Environment juillet 2007, reconnue par « The Faculty of 1000 »).
Les cellules eucaryotiques, végétales, animales et humaines, sont suffisamment proches dans leur fonctionnement, pour que nous envisagions en 2007 une extension de cette étude aux cellules humaines dans les mêmes conditions expérimentales, d’autant que des travaux récents ont montré l’induction de l’expression de gènes dans des cellules animales, par une exposition à un rayonnement non ionisant d’une autre fréquence utilisée en téléphonie mobile.
Informations complémentaires
Une étude finlandaise publiée en septembre 2006 (Lesczczinki, Proteomics, 6, 17, 2006, 4769-4780) avait mis en évidence des variations dans l’expression de gènes chez des cellules endothéliales humaines, à la suite d’une irradiation de 1 heure (2,8 W/kg) à 900 MHz. Elle montre que cette réponse est dépendante du type de cellule.
Plus récemment, une étude américaine effectuée avec une exposition de 1900 MHz (une autre fréquence utilisée en téléphonie mobile) sur des cellules de neurones et d’astrocytes en culture, a montré une induction de l’expression de gènes associés au mécanisme de mort cellulaire programmée (Zhao et al., Neurosci. Lett., 412, 1, 2007, 34-38).
Enfin, une étude publiée en août 2007 par des chercheurs de l’Institut Weizmann en Israël (Friedman et al., Biochem J., 405, 2007, 559-568) montre l’activation d’une kinase signale extracellulaire, à la suite d’une irradiation à 875 MHz, en moins de 30 min. Ces auteurs proposent un schéma explicatif du mécanisme d’induction de la réponse cellulaire chez l’homme et l’animal.
Je persiste à penser que la recherche scientifique au niveau cellulaire doit être accrue rapidement, pour définir les mécanismes d’action des rayonnements non ionisant sur des êtres vivants, afin de maîtriser les risques potentiels associés à la présence des RNI dans l’environnement, avant le développement de programmes économiques difficilement réversibles. »
Gérard Ledoigt,
Professeur université Blaise-Pascal – Clermont-Ferrand
Voir l’étude de septembre 2007 sur les effets génétiques des ondes de la téléphonie mobile sur les plants de tomates (fréquence 900Mhz 10mn par jour à 5V/m) : http://www.robindestoits.org/Rapport-de-l-Universite-de-Clermond-Ferrand,-Septembre-2007_a37.html
NB: Le Pr Ledoigt indique qu’ « un laboratoire de Rouen avec lequel nous collaborions et un autre de Bordeaux ont aussi été dissous. »
Le point commun des trois programmes de recherche était de porter sur le stress enregistré sur des végétaux par les ondes électromagnétiques des portables. Lire à ce sujet : « Clermont-Ferrand 2 : quand un laboratoire doit mettre la clé sous la porte »

 

– Thèse de David Roux. Événements moléculaires chez Lycopersicon esculentum après exposition à des rayonnements électromagnétiques haute fréquence. Biologie végétale. Université Blaise Pascal – Clermont-

Ferrand II; Université d’Auvergne – Clermont-Ferrand I, 2008

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00728379

(…)

Ce travail montre formellement et sans ambiguite qu’un champ electromagnetique de haute frequence, de faible amplitude et de faible duree (900 MHz, 5 V.m-1, 10 min) induit rapidement (dans l’heure qui suit) la modification de plusieurs marqueurs cellulaires chez la tomate. De plus, les voies classiques de transduction interviennent dans la signalisation du stimulus EM. La Figure 39 synthetise l’ensemble de ce rapport

Chacune de nos observations permet d’etablir un lien formel entre le traitement electromagnetique et les reponses mesurees en faisant ressortir les analogies avec des situations de stress. Ainsi, le CEM HF modifie l’abondance de plusieurs transcrits selon un profil typique (triphasique) et sous forte dependance du calcium, ces memes transcrits sont ensuite pris en charge par les polysomes. Parallelement, des marqueurs

energetiques (ATP, CEA) sont fortement affectes. Tous les parametres que nous avons evalues varient selon des chronologies imbriquees ce qui sous-entend un mecanisme commun. La reponse cellulaire au CEM HF de faible amplitude, qui n’est pas la consequence d’une variation globale de la temperature, semble etre commandee par une loi de type ≪ tout ou rien ≫ ce qui est en accord avec les mecanismes de signalisation de stress vegetaux. L’objectif de ce travail n’etait pas de determiner les modes precis d’interaction du champ avec le vivant, cependant plusieurs aspects des resultats suggerent l’hypothese d’interaction avec les membranes cellulaires.

« Nous ne nous attendions pas à une telle réaction. Les plantes se sont défendues comme si elles avaient été blessées ou abîmées par du gel ou par une forte canicule, commente Gérard Ledoigt, responsable de l’Equipe de recherche sur les tumeurs et l’autosurveillance cellulaire (ERTAC) (…) L’Agence d’Evaluation de la recherche et de l’enseignement a annoncé la dissolution du laboratoire… » quelques mois plus tard ». Cité dans « La pollution électromagnétique » Ed Terre Vivante, 2018 , p.86

 

– Signal de plante Behav . 2006 mars-avril; 1 (2): 67-70. L’irradiation par micro-ondes affecte l’expression des gènes chez les plantes Un Vian , 1 D Roux , 1 S Girard , 2 P Bonnet , 2 F Paladian , 2 E Davies , 3 et G Ledoigt 1

(nDLR : La stimulation est de 5 V/m, 10 min, à 900 MHz équivalent plus ou moins àDECT ou portable en conversation)

(…)« De plus, il a été démontré que les rayonnements provenant d’un téléphone GSM ou d’un oscillateur Gunn à 105 GHz ont un effet comparable à celui de divers stimuli environnementaux (stress de manipulation, sécheresse, vent et choc thermique). de nombreux méristèmes épidermiques dans les hypocotyles) ou des modifications du protéome (déplacement du pI, apparition ou disparition d’une tache dans l’électrophorèse en 2D) chez les plants de lin; 12 à 15 modifications du protéome ont également été observées chez des semis d’ Arabidopsis soumis à des stimuli tels qu’un choc thermique ou un rayonnement émis par un téléphone GSM. 15 Ici, nous avons étudié l’effet du rayonnement micro-ondes d’intensité de la téléphonie mobile sur un autre type de plante (la tomate), en accordant une attention particulière aux conditions d’irradiation et en étudiant l’accumulation d’un transcrit lié au stress rapidement à de petites stimulations environnementales. 16 Nous allons montrer que ce rayonnement micro-ondes augmente l’accumulation du transcrit codant pour un facteur de transcription spécifique, lié à la plaie, LebZIP1 . 17

Résultats : L’exposition de la plante aux CEM a provoqué une accumulation rapide (maximum après 5-15 min) et forte (3,5 fois) de l’ARNm de LebZIP1 lié au stress dans la 4 ème feuille terminale ( Fig. 3 ). Dans certaines expériences, l’accumulation a commencé immédiatement après la fin de la stimulation ( Fig. 3 , barres blanches), tandis que dans d’autres, il y a eu un court délai ( Fig. 3 , barres noires). Dans tous les cas, la réponse était maximale 5 à 15 min après la fin de la stimulation, dans certains cas (barres noires), elle diminuait quelque peu à 30 min, mais restait généralement élevée jusqu’à 60 min. Étant donné que les limitations d’espace au sein de la MSRC empêchaient l’utilisation de plus d’une plante (1 feuille) par point temporel et que chaque expérience utilisait un lot de plantes différent, nous sommes étonnés de la cohérence relative des résultats. Lorsque les plantes ont été placées dans la chambre de culture blindée, aucune accumulation significative de transcrit de LebZIP1 n’a été observée ( Fig. 3 , gris). Ces résultats indiquent que: (1) les réponses cellulaires sont directement liées à l’exposition des plantes à la CEM; et (2) que le CEM restant (0,5 V / m) présent dans la chambre de culture blindée est insuffisant pour évoquer l’accumulation d’ARNm de LebZIP1 . Bien que le tissu traité n’ait montré aucun dommage apparent, la rapidité et l’amplitude de la réponse sont comparables à celles observées après une forte stimulation telle que le flammage. 17

(…) Ces résultats sont assez surprenants et remettent fortement en cause le mécanisme d’interaction entre la plante et la CEM. L’énergie associée au rayonnement CEM est extrêmement faible 20 et insuffisante pour évoquer les mécanismes de défense des plantes impliquant la genèse des radicaux libres ou de l’ionisation de molécules. Des variations de la concentration cytosolique en Ca 2+ ont été impliquées après la stimulation des CEM 13 et pourraient constituer le signal initial qui évoque les réponses moléculaires observées. Les effets thermiques 21 sont peu probables compte tenu de la fréquence (900 MHz) et de la très faible puissance (0,1 W) dissipée dans le grand volume de la MSRC. La réponse est donc déclenchée par un mécanisme qui ne devrait pas être basé sur un simple transfert d’énergie de la vague vers la plante. L’amplitude (3,9 Vm -1 ) du signal qui a provoqué cette réponse rapide liée au stress se situe dans la plage utilisée pour la communication par téléphone mobile ou pour le fond de la CEM présent dans un environnement urbain.

Les principaux points découlant de cette étude sont que les champs électromagnétiques de faible amplitude à haute fréquence provoquent une expression accrue d’au moins un gène de plaie végétale. Cette réponse est reproductible et extrêmement rapide, atteignant un maximum dans les 15 minutes suivant la fin de l’exposition. Cette réponse rapide et sa suppression par un bouclier anti-CEM nous permet d’établir un lien formel entre la stimulation de la CEM et l’accumulation de l’ARNm de bZIP .

https://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2633881/&prev=search

http://www.next-up.org/pdf/StudySystemicAccumulationOfbZIPmRNAafteLowAmplitude900MHzStimulationInPlantpdfUniversityBlaisePascalFrance.pdf

 

 

-Tafforeau M, Verdus MC, Norris V, Ripoll C, Thellier M. Mémoire des processus dans la réponse des plantes aux signaux environnementaux. Plante Signe Behav. 2006; 1 : 9-14.

(…)Des modifications du protéome ont également été observées chez des semis d’Arabidopsis soumis à des stimuli tels qu’un choc thermique ou un rayonnement émis par un téléphone GSM.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19521470

 

– Tafforeau M, Verdus MC, Norris V, White GJ, M. Cole, M. Demarty M., M. Thellier, M. Ripoll C. Sensibilité aux rayonnements électromagnétiques à faible intensité de 105 GHz. Bioélectromagnétique. 2004; 25 : 403-407. Signal de plante Behav. 2006 jan; 1 (1): 9-14.

L’exposition des plantules de lin, Linum usitatissimum L., à divers stress environnementaux faibles suivis d’une privation de calcium pendant deux jours, déclenche la réponse commune de la production de méristèmes épidermiques (groupes de cellules en division active) dans l’hypocotyle, qui constitue la partie de la tige entre la racine et les cotylédons (les feuilles préexistantes dans l’embryon). Cette production atteint un plateau de 10-20 méristèmes après un mois en cas de stimulation mécanique et de choc thermique. Récemment, nous avons montré que le rayonnement d’un système mondial de téléphonie mobile (GSM) déclenche également la production de méristèmes avec un plateau d’environ six méristèmes. Ici, nous montrons qu’une seule exposition de 2 h aux rayonnements émis à 105 GHz à des niveaux non thermiques par un oscillateur de Gunn induit une production de méristèmes avec une cinétique similaire à celle induite par les faibles stimuli environnementaux et les rayonnements émis par les téléphones GSM.

https://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=1&hl=fr&prev=search&rurl=translate.google.com&sl=en&sp=nmt4&u=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15300725&xid=17259,15700022,15700124,15700149,15700186,15700190,15700201&usg=ALkJrhiQLUFic_m8nVf2QftA0U0QPoRzxA

Etude à trouver : Tafforeau M, Verdus MC, Norris V, White G, Demarty M, Thellier M, Ripoll C. SIMS de l’étape de privation de calcium liée à la production de méristèmes épidermiques induits dans le lin par choc thermique ou rayonnement d’un téléphone GSM. J Trace Microprobe Techn. 2002B; 20 : 611-623.

 

-Thèse de Doctorat de l’Université de Rouen, CNRS, Marc Tafforeau, Etude des phases précoces de la transduction des signaux environnementaux chez le lin : une approche protéomique

https://tel.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/45580/filename/tel-00003381.pdf

Nous avons montré que le lin et Arabidopsis réagissent à une irradiation par des ondes électromagnétiques dans le domaine de fréquence des GHz et ce, à des doses non thermiques (Publications 3, 4 et 5).

Le lin produit des méristèmes si, après avoir été irradié pendant 2 h par des ondes de fréquence 0,9 GHz émises par un téléphone portable (Publication 3) ou 105 GHz émises par un oscillateur de Gunn (Publication 4), il est soumis à une déplétion calcique. De plus, l’analyse protéomique montre qu’après 2h d’irradiation à 0,9 GHz, il y a diminution d’environ 0,03 unité du pI de 3 protéines dont 2 (CSA et CSC) sont également modifiées après un choc de froid (Publications 1 et 3).

En utilisant le modèle Arabidopsis thaliana, l’analyse protéomique nous a permis de mettre en évidence des modifications concernant 4 protéines après un choc de froid et outre ces 4 protéines, deux autres après une irradiation de 2 h à 0,9 GHz. Parmi les protéines modifiées par ces deux stimuli, 2 ont été identifiées : l’anhydrase carbonique et la spermidine synthase. De plus, l’une des protéines affectées spécifiquement par le rayonnement à 0,9 GHz est une protéine homologue aux phérophorines (Publication 5). Ainsi nous avons montré que, de façon inattendue, les plantes perçoivent le rayonnement électromagnétique dans le domaine des GHz en utilisant probablement les voies de transduction des signaux abiotiques naturels (qui ne sont pas le fruit de la technologie humaine). Comment ces rayonnements peuvent-ils interagir avec les voies de signalisation ? Si par un mécanisme qui reste à déterminer, le rayonnement modifie l’homéostasie calcique, on peut comprendre les effets que nous avons observés. Bien entendu, beaucoup d’autres explications sont possibles (cf. Introduction bibliographique, § IV.3) mais restent pour l’instant difficiles à appliquer à nos expérimentations

(…) Nos cellules sont limitées par des membranes peu perméables aux molécules hydrophiles. Certaines protéines (perméases, pompes, canaux, etc.) règlent ces échanges entre l’intérieur des cellules et le milieu extracellulaire. Le fonctionnement de ces protéines peut être influencé par des champs électromagnétiques [Liburdy and Penn, 1984 ; Allis and Sinha, 1981 ; 1982].

De même, les phospholipides semblent être sensibles aux ondes électromagnétiques, ce qui entraîne des modifications de leurs alignements au sein des membranes cellulaires [Bond and Wyeth, 1986 ; 1987 ; Liburdy and Penn, 1984 ; Liburdy, 1986]. Les ondes électromagnétiques peuvent aussi entraîner des modifications de la structure de certaines enzymes provoquant ou inhibant des réactions chimiques [Robertson and Astumian, 1990 ; Chiabrera et al., 1984]. Ces ondes peuvent provoquer une production de radicaux libres même pour des radiations non-ionisantes [Steiner and Ulrich, 1989; McLauchlan and Steiner, 1991].

(…) L’équipe de Liburdy a montré que les champs à extrêmement basses fréquences influencent l’activation des enzymes, l’expression des gènes, la synthèse des protéines et la prolifération cellulaire [Liburdy et al., 1993 ; Liburdy, 2000 ; Losher and Liburdy, 1998]. Les champs électromagnétiques à extrêmement basses fréquences semblent modifier des éléments de la transduction des signaux localisés sur la membrane cellulaire, et influencent ainsi les évènements à l’intérieur de la cellule via une cascade de transduction [Liburdy et al., 1993]. Toutes les études concernant l’interaction des champs électromagnétiques à extrêmement basses fréquences avec les cellules vivantes aboutissent au concept de l’existence de cascades de transduction de signaux. Il s’agit là d’un mécanisme dont la plausibilité est évidente. Liburdy et al. ont mené plusieurs expérimentations selon des méthodologies différentes. Elles mettent en évidence des réponses cellulaires aux champs électromagnétiques à extrêmement basses fréquences, à partir des phénomènes au niveau de la membrane cellulaire, tels des flux d’ions calcium [Liburdy, 1999 ; 2000], jusqu’aux effets indirects comme l’activation des gènes, la prolifération cellulaire et en fin de parcours, la cancérogenèse [Losher and Liburdy, 1993]. Les résultats de recherches effectuées sur les modifications de concentration en calcium indiquent que des augmentations de concentration de calcium et de pH intracellulaires sont toutes deux amplifiées durant la transduction des signaux, en présence de champs électromagnétiques à extrêmement basses fréquences [Yost and Liburdy, 1992 ; Walleczek and Liburdy, 1990].

(…) En plus des modifications de concentration en calcium, les auteurs ont étudié sur des lymphocytes de thymus de rat les taux de transcription et de traduction du gène c-myc. Les résultats indiquent de façon indiscutable une augmentation de 4 fois la concentration en ARN messager ainsi qu’en protéine c-MYC lors de l’exposition aux champs électromagnétiques d’une fréquence de 60 Hz [Liburdy et al., 1993]. Cela montre que les effets des champs électromagnétiques à extrêmement basses fréquences sur les deux processus de transduction de signaux (influx calcique et augmentation du taux de c-MYC et de son ARNm) sont liés. En se basant sur le rôle du calcium dans la cascade de transduction de signaux, les auteurs apportent une preuve réelle de l’existence d’un mécanisme d’interaction dans lequel les champs électromagnétiques à extrêmement basses fréquences déclenchent l’influx calcique au niveau de la membrane cellulaire et conduisent à des modifications de la transduction des signaux.

 

 

 

 



 

 

 

 

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