Effets non-thermiques​ des champs électromagnétiques (CEM)

Les effets non-thermiques des Champs ElectroMagnétiques (CEM)

 

 

Enfants, électro-hypersensibles, espèces animales et végétales, conflits d’intérêts et industrie du doute

 Documentaires, dossiers, et prospectus pour les curieux

et professionnels de la santé

 

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Dossier de synthèse sur les CEM

mis à jour en mai 2020

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L’électrohypersensibilité en tant qu’ affection neurologique nouvellement identifiée et caractérisée :
comment en faire le diagnostic, la traiter et la prévenir

Dominique Belpomme* et 1 2,3 Philippe Irigaray 1,2

1 Association pour la recherche contre le cancer (ARTAC), 57/59 rue de la Convention 75015 Paris, France; philippei.artac@gmail.com
2 Institut européen de recherche sur le cancer et l’environnement ( ECERI ), 1000 Bruxelles, Belgique
3 Hôpital universitaire Paris V , 75005 Paris, France
* Correspond ance: contact.belpomme@gmail.com
Reçu 05 Février 2020; Accepté 05 Mars 2020; Date de publication

. 2020 Mar; 21(6): 1915.
Published online 2020 Mar 11. doi: 10.3390/ijms21061915

 

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Extraits :

Résumé:
Depuis 2009, no tre groupe de recherche a constitué une base de données qui comprend actuellement pl us de 2000 cas d’électrohyp er sensibilité (EHS) et/ou de sensibilité chimique multiple (MCS C ette base de données et unique au monde En interrogeant de façon rétrospective cette base de données, nous avons montré que l’EHS et la MCS sont associées l’une à l’autre chez les malades dans 30 % des
c as et que lorsqu’elles sont associées, la MCS précède la survenue de l’EHS dans 37% des cas. Cliniquement l’EHS et la MCS sont caractérisées par une symptomatologie similaire et biologiquement par une inflammation de bas grade ainsi que dans 20% des cas p a r une réponse auto immune impliquant la présence d’auto anticorps anti O myéline. E n outre, 80% des malades atteints d’EHS
présente nt un stress oxydant et/ou nitrosé, mis en évidence par la détection d’un, deux ou trois bio marqueurs dans le sang périphériq ue, ce qui signifie que ces patients présentent objectivement une véritable pathologie somatique et non comme l’affirme nt certains, une pathologie d’origine purement psychologique. De plus, grâce à la tomosphygmographie cérébrale ultrasonore (TSCU) [ encore appelée
« encéphaloscan »] et à l’échodoppler transcrânien (TDU), nous avons montré que ces malades présentent des anomalies pulsatiles de l’artère cérébrale moyenne (TDU) et un déficit des pulsations cérébrales des tissus neurovasculaires situées dans la région capsulothalamique des lobes temporaux (TSCU), ce qui suggère l’implication du cerveau et plus particulièrement du système limbique et du
thalamus dans la genèse de l’une et l’autre de ces deux affections. Au total ces données suggèrent fortement que l’EHS, comme la MCS, sont des affection s neurologique s , qui peu ven t être diagnostiquée s , traitée s et prévenue s . Parce qu’en raison de sa prévalence croissante, l’EHS est aujourd’hui devenue un nouveau fléau sanitaire mondial, frapp ant des millions de per sonnes, nous
demandons instamment à l’Organ isation Mondiale de la Santé ( OMS) d’inclure l’EHS dans la classification internationale des maladies (CIM).

(…)

En 2004, en raison de l’augmentation de prévalence mondiale des cas d’EHS, un colloque international est organisé par l’OMS à Pr ague afin de définir et de caractériser l’EHS. Sans pour autant reconnaître que l’ EHS puisse être causée par l’exposition à des CEM, le groupe de travail de Prague a défini clairement l’ EHS comme « un phénomène par lequel le s individus éprouvent des effet s néfastes sur
leur santé lors de l’utilisation ou de la proximité des dispositifs émettant des champs électriques, magnétiques ou électromagnétiques » [5]. L’OMS a alors reconnu l ’EHS comme un état pathologique [6].

(…) En interrogeant cette base de données, nous avons montré pour la première fois
que l’ EHS est fréquemment associée à la MCS [10], et qu’EHS et MCS se caractérisent par un tableau clinique similaire, r un tableau clinique similaire, et et qui peut être identifié objectivement par la qui peut être identifié objectivement par la détection dedétection des mêmess mêmes biomarqueurs danbiomarqueurs dans le sang périphérique et l’urine [10,11], s le sang périphérique et l’urine [10,11], ainsi ainsi que par la présence d’que par la présence d’anomalies pulsométriques dans le cerveau [10,12]anomalies pulsométriques dans le cerveau [10,12] notamment notamment au niveau de la région capsulothalamique des lobes temporauxau niveau de la région capsulothalamique des lobes temporaux. Il apparaît . Il apparaît ainsi ainsi qu’EHS et qu’EHS et MCS pourraient s’avérerMCS pourraient s’avérer,, être être en faien fait, t, deux aspects étiopathogéniques d’un deux aspects étiopathogéniques d’un même même syndromesyndrome pathologique pathologique d’intolérance environnemental d’intolérance environnemental [10]. Nous voudrions [10]. Nous voudrions ici passer en revue nos ici passer en revue nos différentes différentes découvertesdécouvertes et discuter et discuter lle faite fait que l’EHS que l’EHS relève en relève en vvéritéérité d’une véritable pathologied’une véritable pathologie neurologineurologique, que, elleelle–même relevantmême relevant d’un mécanisme d’un mécanisme physiopathologique commun physiopathologique commun avecavec la la MCS. MCS.

(…)

Comme indiqué dans le tableau, l’EHS se caractérise par l’apparition de symptômes neurologiques, comprenant des maux de tête, des acouphènes, de l’ hyperacousie, des vertiges, des troubles de
l’équilibre, des anomalies de la sensibilité superficielle et/ou profonde, de la fibromyalgie, un dysfonctionnement n euro végétatif, une réduction de s capacité s cognitive s , comprenant une perte de mémoire immédiate , un déficit d’attention et de concentration, et éventuellement des épisodes de désorien tation spatio temporelle. Ces anomalies ont été associées à une triade symptomatique faite d’ insomnie , de fatigue chronique, et de tendance dépressive . Et cela en plus d ’une lab ilité émotionnelle et parfois d’ irritabilité. Il est important d e préciser que les symptômes rapportés par l ’ensemble d es patients s urviennent à chaque fois qu e ceux ci déclarent être exposés à des sources électromagnétiques même de faible intensité et qu’ils régressent voire disparaissent au décours de la fin présumée de cette exp osition. A l’exception de s symptômes d’ arthralgie et de l’émotivité, qui ont été observé e s
fréquemment au sein du groupe témoin, tous les symptômes cliniques survenant chez les patients EHS se sont avérés être significativement beaucoup plus fréquents que ceux chez les sujets apparemment normaux.

(…)

Alors que , pour les dysesthésies, la chaleur à l’oreille / les douleurs à l’oreille ( otalgie )), les acouphènes, l’hyperacousie, les étourdissements, la perte de mémoire immédiate, l’insomnie et la fatigue, ainsi que la
tendance dépressive et les idées suicidaires , ces symptômes sont statistiquement plus fréquents chez les patients EHS que chez les patients MCS. En outre, dans le cas des

(…)

Not ons que les lésions cutanées sont plus fréquentes sur les membres supérieurs des patients, et plus fréquemment sur les mains, en particulier sur la main qui t ient le téléphone portable (comme le montre la figure 1A). Not ons également que les lésions cutanées so nt non seulement plus fréquentes dans le groupe des patients atteints d’EHS MCS (45%) que dans le groupe de patients EHS (16%), et qu’elles so ntégalement plus étendues et persistantes (figure 1B).

(…)

Ces biomarqueurs peuvent donc permettre aux médecins de porter le diagnostic d’ EH S et de MCS et de les caractériser objectivement en tant que véritables troubles pathologiques somatiques [10],
discréditant ainsi l’hypothèse selon laquelle l’ EHS et la MCS pourraient être caractérisées et même causé e s par un processus psychosomatique ou par un effet nocebo [11]. Comme indiqué dans le tableau 4, il y a une augmentation similaire des valeurs moyen ne s des marqueurs biologiques liés à l’inflammation de bas grade dans le sang périphérique des patients EHS, MCS, ou attein ts des deux affection s . En outre , nous avons trouvé que la protéine réactive C (CRP) hypersensible (CRP us )
était augmentée da ns 12 15% des cas, l’histamine dans 30% à 40% des cas , l’immunoglobuline E (IgE) dans 20% à 25%, et la protéine de choc t hermique 27 (HSP 27) et Hsp 70 d ans 12% à 30%. Not ons que, parmi ces marqueurs, l’IgE et l’histamine se sont révélées être augmentées chez des patients sans allergie prouvée. A insi, dans le cas où aucune allergie n’est associée, l’histamine semble être le biomarqueur le plus souvent impl iq ué dans l’EHS, ainsi que dans la MCS, ce qui suggère qu’un
processus inflammatoire de bas grade est impliqué dans la genèse de ces deux affections.

(…)

Ce q ui indique clairement qu’ en plus de l’inflammation de bas grade et de la réponse auto immu ne vis à vis de la substance blanche, l’EH S peut également être diagnostiquée par la présence d ’un stress oxydatif /nitrosatig

(…)

en utilisant l’échographie Doppler transcrânien (TDU) chez les patients EHS, avons nous pu montr er une diminution de l’indice de pulsatilité moyen d e l’ un e voire d es deux artères cérébrales moyenn es soit plus précisément dans 25% des cas pour une artère et dans 50% des cas pour les deux artères

(…)

De plus, en utilisant la tomosphygmographie cérébrale à ultrasons (UCTS) appliquée aux lobes temporaux [12], nous avons pu montr er l’existence d’ une diminution s ignificative de l’indice pulsométrique moyen d ans les zones tissulaires dépendants de l’artère cérébrale moyenne d ans ces lobes, en particulier dans la zone capsulo thalamique, qui corre spond au système limbique et au thalamus [12].

(…)

Au plan clinique, les symptômes isolés (tels que maux de tête, acouphènes, vertiges ou troubles cognitifs), bien qu’ils puissent être présentés par les patients comme étant secondaire à une exposition aux champs électromagnétiques ou aux produits chimiques, sont insuffisants pour que le diagnostic puisse être porté en toute certitude, car ils peuvent refléter l’existence d’une autre pathologie. Les
arguments cliniques pour un diagnostic d’EHS sont néanmoins les suivants: (1) l’absence d’une pathologie connue manifestée par les symptômes cliniques observés; (2) l’association caractéristique des symptômes tels que maux de tête, acouphènes, hyperacousie, perte de mémoire immédiate, et déficit d’attention / concentration ; (3) la reproductibilité des symptômes sous l’influence des CEM invoqués ; (4) la régression ou la disparition des symptômes dans le cas d’évitement des CEM invoqués; (5) enfin et surtout, l’association avec une MCS, puisque comme nous l’avons montré, la MCS est associée à l’EHS dans 30% des cas. Puisque la MCS a bel et bien été définie lors de la réunion de consensus international de 1999 [32], cette dernière association pourrait finalemen t être le meilleur critère clinique pour
diagnostiquer l’EHS. Cependant, parce que certains de ces critères cliniques sont subjectifs, ils ne
suffisent pas à prouver objectivement l’affection et, par conséquent , à établir le diagnostic. Parmi les marqueurs biologiques et sous réserve qu’aucune allergie ne soit associée, l a détection d’un taux d’ histamine élevé dans le sang est actuellement le meilleur marqueur et le plus facile à mesurer régulièrement en pratique médicale . De plus, la détection dans le san g d’une augmentation des protéines S100B et des biomarque urs de stress oxydant et/ou nitrosé tels que le GSSG et la NTT peut
également constituer un élément objectif contribuant au diagnostic. Not ons toutefois que, dans 30% des cas, il n’y a pas de biomarq ueurs positifs dé cel ables dans le sang. En addition des critères cliniques, le diagnostic d’ EHS pourra alors être porté en utilisant des techniques d’imagerie, telles que le TDU, l’ IRMf, et, si possible, l’ UCTS. Dans l’ensemble, en utilisant cette approche nous avons été ca pa ble s de
diagnostiquer objectivement une EHS chez à peu près 90% des patients se disant en être atteints

(…)

Modèle physiopathologique de la genèse de l’ EHS / et de la MCS basé sur la neuro
inflammation de bas grade et la rupture de la barri ère hémato encéphalique induite par le stress oxidatif/ nitrosatif

Dans un premier temps, il pourrait y avoir une réponse inflammatoire locale face aux facteurs de stress environn ementaux, quels qu’ils soient. Les c ellules de la microglie résidentes, les astrocytes, et d’autre part, les mastocytes pourraient être les premières cellules du cerveau localement impliquées dans le processus inflammatoire, ces cellules libérant des médiateurs inflammatoires tels que l’histamine. Sur la base de nos données [10 12, 22,33], il est spéculé que l’histamine est un médiateur clé , qui contribue rait à l’induction du stress oxydatif nitr osatif et, par conséquent, à l’ hypoperfusion cérébrale, conduisant ainsi à une hypoxie cérébrale locale.
Dans un second temps, une amp lification de l’inflammation pourrai t se produire grâce à une rupture de la BHE liée au stress oxidatif/nitrosatif , ce qui permett rait la transmigration de s cellules inflammatoires circulantes à partir du sang périphérique vers le cer veau. Ainsi , la neuro inflammation s’amplifierait au sein du cerveau concernant principalement la région capsulo thalamique des lobes temporaux, à savoir, le système limbique et le thalamus.
L’intérêt majeur de ce modèle physiopathologique est qu’ il permet d’ expliquer les principaux sym ptômes cliniques survenant chez les patients EHS et / ou MCS. En effet, l’implication du système limbique p ourrait expliquer tant les altérations pathologiques émotionnelles que cognitives (en particulier la perte de mémoire) mémoire), tandis que l’implication d u thalamus pourrait expliquer les anomalies de la sensibilité tant superficielle que profonde . Bien entendu, l’extension possible de la
neuro inflammation dans les lobes frontaux et possiblement dans l’hypothalamus [45] pourrai t , en outre, expliquer les autres symptômes cliniques associés , notamment ceux de nature neuro végétative.

(…)

Cette distinction peut expliquer pourquoi la plupart des études utilisant des tests de provocation visant à reproduire les symptômes cliniques liés aux champs électromagnétiques chez les patients EHS
rapportent des résultats négatifs. En effet, en réalité ce s résultats négatifs peuvent être du s à différents défauts méthodologiques inacceptables au plan scientifique : (1) l’absence de critères d’ inclusion objectifs, en raison de la non utilisation de biomarqueurs ni d’imagerie médicale pour définir l’ EHS chez les patients testés ) ; (2) La non prise en compte que l es patients EHS peuvent être sensibles à certaines fréquences sans l’être nécessairement à d’ autres; (3) la durée d’exposition généralement trop courte et l’évaluation réalisée trop tôt; (4) la non pr ise en compte d’une possible association à une MCS ; (5) la non prise en compte des anomalies cogniti ve s et, par conséquent, la possibilité d’ erreurs dans la distinction entre exposition réelle aux CEM et exposition simulée; (6) et surtout, le fait que les patients peuvent répondre positivement dans le cas d’exposition fictive en raison d’une diminution de leur seuil de tolérance environnemental e , et de leur conditionnement psychologique causé par leur passé de souffrance cérébrale

(…)

Nous considérons donc que les effets biologiques observés chez les patients EHS peuvent être dus aux champs électromagnétiques à la fois pulsés et polarisés émis par les technologies électriques ou électromagnétiques sans fil, différent en cela des émissions continue s et non polarisé es des champs électromagnétiques naturels terrestres [54 56].

En outre, comme indiqué dans le tableau 9, nous avons montré que, dans 30%
des cas d’ EHS, celle ci était associée à une MCS . Or , étant donné qu en cas d association, c ette dernière précéd e l’apparition de l’ EHS dans 37% de s cas , il apparait qu ’au sein m ême de ce groupe de malades EHS/MCS l’EH S a évolué vers une MCS dans 63% des cas.

 

 

 

 

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ANSES (Agence sanitaire française) 10 ans de rapports sur les signaux et effets pathologiques des basses fréquences, radiofréquences et hyperfréquences artificielles

par le collectif du Vallon

Lire ici en PDF

 

Ce panorama commence en 2009 en raison des conflits d’interêts qui ont rendue nulle et non avenue l’expertise de cet organisme entre 2002 et 2009 sur la téléphonie. Les détails ici : https://ccaves.org/blog/fabrication-du-doute-des-industries-des-telecommunications-et-conflits-dinterets/

ou page 60 du dossier de synthèse ci-dessus.

 

Introduction :

Rapports de L’AFSSE (ANSES) France en 2003 et 2005. Rapport de l’IGAS qui dénonce les liens entre experts et industrie : un lien direct et un lien indirect (p.45 livre Forget).

Guy Paillotin, Président du conseil d’administration de l’AFSSE, dénonce au Sénat cette situation : « Je vous admire d’avoir encore de l’espoir en l’Afsse, pour ma part, mon propos sera teinté de désillusion. (…) L’expertise de l’Afsse sur la téléphonie mobile n’a jamais suivi, ni de près ni de loin, les règles que l’Afsse s’est fixées à elle-même ; donc c’est une expertise que je considère, en tant que Président du Conseil d’Administration, comme n’existant pas, n’étant pas le fait de l’Afsse (…). Vous allez me dire que c’est terrible. Eh bien, c’est tout le temps comme ça. Le CA fixe des règles (…) mais comme partout ailleurs, eh bien, on s’assoit dessus. (…) Peut être que l’expertise ressemblera de plus en plus à de la télé-réalité (…) J’ai indiqué récemment (…) que nos expertises ne tenaient pas devant une expertise juridique. » (p. 46 livre Forget)

André Aschieri, député vert qui a fondé l’AFSSE : « Le premier rapport sur les antennes-relais et les portables a été un échec (…) parce que l’étude a été financée en partie par les opérateurs, d’entrée notre volonté d’indépendance était battue en brèche » (p. 51 Forget).

 

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HISTOIRE DE NORMES ET DE RAYONNEMENTS ÉLECTROMAGNÉTIQUES

par le CRIIREM

Les normes en vigueur actuellement ne protègent pas les populations des  effets à long terme de l’exposition aux rayonnements électromagnétiques. Pourquoi et comment cette situation a-t-elle pu s’installer ? Pourquoi perdure-t-elle ?

L’histoire s’inscrit dans un long processus de débats parlementaires européens et nationaux, dans les conclusions de multiples études montrant des effets, immédiatement contredites par une autre multitude d’études démontant les conclusions des précédentes. Comme aucune conclusion ferme n’est émise par la communauté scientifique officielle, les recherches se poursuivent, les incertitudes demeurent, la réglementation n’évolue pas.

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Cancers du cerveau : 4 fois plus de nouveaux cas de glioblastomes en 2018

selon  Santé Publique France, 

les champs électromagnétiques artificiels comme facteurs d’explication

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Santé publique France est l’agence nationale de santé publique. Créée en mai 2016 par ordonnance et décret, c’est un établissement public administratif sous tutelle du ministère chargé de la Santé. Notre mission : améliorer et protéger la santé des populations. Cette mission s’articule autour de trois axes majeurs : anticiper, comprendre et agir.

« (…) En conclusion de son analyse, Santé Publique France considère que les facteurs extrinsèques qui peuvent jouer un rôle dans l’augmentation de l’incidence du glioblastome pourraient être :

« la radiothérapie cérébrale et peut‑être une exposition intense et prolongée aux pesticides (agriculteurs)[14]. Les dernières études épidémiologiques et les expérimentations animales seraient en faveur du rôle carcinogène des expositions aux champs électromagnétiques [15] »

 [15] Anthony B. Miller, L. Lloyd Morgan, Iris Udasin, Devra Lee Davis. Cancer epidemiology update, following the 2011 IARC evaluation of radiofrequency electromagnetic fields (Monograph 102) Environmental Research. 2018. 167:673-683.

Devoir absolu de protéger les enfants et les jeunes

Pour le Dr Annie Sasco, médecin épidémiologiste du cancer, ancienne Directrice d’Unité de Recherche au CIRC-OMS:

« L’évolution des taux d’incidence et de mortalité des tumeurs du système nerveux central dans leur ensemble et surtout des glioblastomes au cours des trente dernières années est particulièrement préoccupante. Bien sûr les conduites diagnostiques ont évolué et jouent un rôle surtout pour les personnes les plus âgées. Il n’en reste pas moins une augmentation réelle y compris chez les plus jeunes pour lesquels il est vraisemblable que les modalités diagnostiques ont moins changé que chez les personnes âgées et qui donc peut être liée à des facteurs environnementaux et en premier lieu à l’usage des téléphones portables ou sans fil. Informer le public devrait permettre de ne pas continuer sur cette trajectoire d’augmentation notamment chez les sujets jeunes, avec le devoir absolu de protéger les enfants en ne leur permettant pas d’utiliser un téléphone cellulaire et de façon générale en les protégeant de l’exposition aux champs électromagnétiques» »

 

 

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L’ANSES en 2018 : 3 à 4 millions d’EHS en France, journal Le Monde:

« L’Anses avance toutefois un chiffre fondé sur les études scientifiques les plus récentes. Il suggère une prévalence (nombre de cas au sein de la population) de l’ordre de 5 %, soit un total – considérable – d’environ 3,3 millions de Français souffrant, sous une forme ou sous une autre et à des degrés variables, de sensibilité exacerbée aux ondes électromagnétiques (…) Dès 2004, l’Organisation mondiale de la santé avait conclu que ces troubles restaient « inexpliqués sur le plan médical », mais que leurs effets étaient « préjudiciables pour la santé des personnes ». « Depuis, beaucoup de travaux ont été menés. Nous avons balayé l’ensemble des connaissances sur le sujet et exploré un grand nombre d’hypothèses, indique Olivier Merckel, chargé des nouvelles technologies à l’Anses. Nous avons aussi montré les limites de certaines études et c’est pourquoi, même si aucun lien de causalité ne peut être aujourd’hui identifié, la possibilité d’effets des champs électromagnétiques expliquant les symptômes décrits reste ouverte. » https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/03/27/electrosensibles-les-experts-preconisent-une-prise-en-charge-adaptee_5276783_3244.html

L’ANSES précise :

« (…)l’Agence souligne que la souffrance et les douleurs exprimées par les personnes se déclarant EHS correspondent à une réalité vécue les conduisant à adapter leur quotidien pour y faire face. Dans ce contexte, l’Agence recommande une prise en charge adaptée des personnes concernées ainsi que la poursuite des travaux de recherche, notamment en mettant en place des études dont les conditions expérimentales prennent en compte les conditions de vie des personnes se déclarant EHS.

(…) L’Agence conclut également que les douleurs et la souffrance (maux de tête, troubles du sommeil, de l’attention et de la mémoire, isolement social, etc.) exprimées par les personnes se déclarant EHS correspondent à une réalité vécue (…)

À ce titre, l’Agence recommande de solliciter la Haute autorité de santé afin d’examiner la pertinence de formuler des recommandations destinées aux professionnels de santé pour une prise en charge adaptée des personnes se déclarant EHS. »

https://www.anses.fr/fr/content/hypersensibilit%C3%A9-aux-ondes-%C3%A9lectromagn%C3%A9tiques-amplifier-l%E2%80%99effort-de-recherche-et-adapter-la

 

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ET SI C’ETAIT LES ONDES ?
Petit guide pour un diagnostic à l’usage des professionnels de santé.

Lire ici

Ce fascicule est destiné à sensibiliser les médecins praticiens. C’est une synthèse de documents publiés par des médecins et des chercheurs.
Il a été relu par le Professeur Dominique Belpomme, professeur de cancérologie, président de l’ARTAC et directeur de l’Institut Européen de Recherche sur le Cancer et l’Environnement (en anglais ECERI) et par le Docteur Alexandre Rafalovitch, médecin généraliste.

 

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Hospitalisation de personne électro-hypersensible, conseils

 

Lire le dépliant ici

 

Direction Générale de la Santé, Note d’information DGS/EA1 no 2014171, du 26 mai 2014 relative à la gestion des risques liés aux radiofréquences NOR : AFSP1412210N mentionnant : P.3 C.2.

Hospitalisation

« Des personnes indiquant être hypersensibles aux champs électromagnétiques sont susceptibles de formuler des demandes spécifiques lors d’une hospitalisation, comme par exemple de disposer d’une chambre ou de bloc opératoire exempts de champs électromagnétiques. (…) la prise en charge de la personne doit concilier la demande avec les contraintes liées à l’urgence, l’organisation de l’établissement, la délivrance et la sécurité des soins. »

 

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Industrie du doute :

Réponse de Docteur Davis et du Docteur Melnick, coordinateur de l’étude du National Toxicology Program (NTP) des Etats-Unis, sur le communiqué de la  Commission Fédérale des Communications (FCC) 

 

Résumé de la vidéo :

la FDA a demandé au NTP il y’a 20 ans d’étudier les animaux dans le but unique et commandité d’évaluer le risque sur les humains, et aujourd’hui la FDA et le FCC disent que l’on ne peut extrapoler les résultats des animaux aux humains alors que le NTP a respecté la méthodologie habituelle et prescrite par la FDA.

Il explique que le comité d’expert s’est réuni 3 jours au lieu des trois heures habituelle, avec des experts en statistiques.

Selon lui il y’a eu des dégâts sur les rât mâles et femelles (cardiomyopathies,  dégâts sur ADN).

Et des gliomes (cancer) chez les femelles mais non statistiquement significatifs, mais tellement rares chez les femelles, cela rend encore plus crédibles ce qui est observé chez les mâles.

Sur les puissances d’exposition du NTP qui ne sont pas atteintes dans le quotidien selon l’auteur, c’est méconnaître totalement la réalité des expositions, tel qu’expliqué dans la vidéo.

Les rats ont été exposé à 6 W/kg dans le NTP et de 2,5 à 10 W/kg pour les expositions sur 2 ans.

Que nous révèle l’étude du National Toxicology Program sur les champs radiofréquences ?

Avec des portables aux Etats-Unis ont dépasse 5 fois les normes (1,6 W/kg) très souvent donc ont est à 8W/kg, dont certains des 11 smartphones les plus utilisés aux EU:

 https://www.lesnumeriques.com/telephone-portable/aux-etats-unis-des-consommateurs-portent-plainte-contre-apple-et-samsung-pour-das-trop-eleve-n144693.html

En France il y’a plus de trois ans que l’association Alerte Phonegate du Dr Marc Azari a démontré que des dizaines de portables dépassait les normes car les industriels trichaient sur les mesures. Les résultats c’est que beaucoup dépassent allègrement les 6 W/kg :

Vérifiez si votre téléphone portable présente des risques pour votre santé

Qui plus est le concepteur de l’étude explique qu’ils ont fait très attention à prendre les critère de la FCC pour éviter les effets thermiques.

Sur la méthodologie voir à la 13 minute, il explique que le NTP a volontairement « forcé le trait » (bien que des utilisateurs atteignent ces niveaux)  et que c’est à la FDA ou la FCC d’extrapoler pour les humains, et c’est ces dernières qui ont demandé cette méthodologie au NTP qui tout a fait habituelle… !

Le concepteur leur reproche aussi à la FDA et a à la FCC de ne pas prendre en compte les données humaines existantes sur les cancers afin de les comparer aux données obtenues.

 

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L’étude du National Toxicology Program (NTP- Programme national de toxicologie)

pour la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis

conclut à des tumeurs élévés à causes des fréquences de la téléphonie.

C’est la plus importante étude  de ces dernières années :

« l’étude conclut à un niveau de preuve avéré (900 MHz) pour les tumeurs cardiaques (schwannomes malins) chez les rats mâles (…) non seulement le rapport définitif n’affaiblit pas les conclusions antérieures, mais il renforce même certains niveaux de preuves suite à la procédure d’évaluation des résultats menée par un panel d’expert mandaté par le NTP » (Association Priartem, Lettre 38-39 page 15).

Le processus de travail du NTP expliqué par l’ANSES à Priartem (op.cit) : « Après publication des premiers résultats début 2016, un rapport préliminaire sur tous les résultats a été publié en février 2018. Des experts rapporteurs ont ensuite analysé ces résultats et posés un certain nombre de questions aux équipes du NTP qui ont réalisé l’étude. Celles-ci ont répondu, ont modifié éventuellement la présentation des résultats, ajouté des détails dans les rapports finaux. Ensuite, une consultation publique a eu lieu et un panel d’experts a revu l’étude. Tout cela constitue une garantie de solidité scientifique en matière de revue par d’autres experts, dans le cadre d’une institution, le NTP, qui n’est pas, par ailleurs, la première venue sur le sujet ».

A cela l’ICNIRP, association de lobbying des industriels des télécommunication qui ont instauré les normes (voir le dossier de synthèse page 50), trouve à redire, Priartem explique (op.cit) que selon l’ICNIRP, des limitations importantes dans la réalisation de l’étude empêchent de tirer des conclusions :

« mais qui sont ces treize soit disant scientifiques (…) un certain nombre d’entre eux n’a jamais publié sur le dossier RF et santé (…) un certain nombre d’entre eux a, ou a eu, des liens d’ intérêts avec les industriels (…) ce ne sont pas les compétence scientifiques qui ont valu à leur nomination (…) On ne saurait que trop leur conseiller de suivre l’exemple de leur ancien collègue James C.Lin, membre de l’ICNIRP de 2004 à 2016, qui publie dans Microwave Magazine de l’IEEE, et dès le rendu de conclusions du panel d’experts du NTP, un article sans équivoque « Clear evidence of Cell-Phone RF Radiation Cancer risque ». Il y pose clairement l’adéquation des normes, telles qu’édictées par l’ICNIRP (…) : « le moment est peut être venu de réévaluer, de réviser et de mettre à jour judicieusement ces lignes directrices ».

(…) La réplication de l’étude du NTP serait déjà en cours (…) les premiers noms (..) sont connus pour leur proximité avec l’industrie (A. Lerch, M Repacholi, E Van Deventer, Van Rongen, Vijayalaxmi, Joe Wiart)

 

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Conférence du Pr Annie Sasco

Experte internationale sur les questions de santé environnementale et d’épidémiologie des cancers

5 G, WIFI, portables, smart city,
ondes artificielles :

Quelles conséquences sur la santé ?
Où en est la recherche ?

Mercredi 22 janvier 2020 à la Menuiserie de Millau à 20h30, organisé et filmé (merci à eux) par les Gilets Jaunes de Millau en partenariat avec les collectifs aveyronnais d’information sur les objets connectés et champs électromagnétiques artificiels.

Ecouter ici

Voir ici :

ARVE Error:
ARVE Error: Invalid URL in url
Invalid URL in url
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Annie Sasco a cosigné l’Appel International sur le moratoire sur la 5G dont elle a été la coordonnatrice pour l’Europe. Elle est intervenue récemment à Copenhague au Parlement danois, au Sénat américain et à la Chambre des Députés italienne pour évoquer les effets des champs électromagnétiques sur l’humain.

Titulaire d’un Doctorat en médecine de l’Université de Bordeaux et de trois diplômes de Harvard aux Etats-Unis (MPH, SM Epidemiology and Biostatistics, DrPH Epidemiology, Biostatistics and Evaluation), elle est reconnue au niveau international comme experte sur les questions de santé environnementale et d’épidémiologie des cancers.

Elle a travaillé pendant 22 ans au Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) – Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Lyon, où elle a fondé et dirigé pendant neuf ans le Programme puis l’Unité de Recherche CIRC d’Epidémiologie pour la Prévention du Cancer.

Elle a aussi été pour deux ans Directrice par interim du Programme de contrôle du Cancer de l’OMS, avant de revenir à l’Université de Bordeaux comme Directrice de recherche dans une unité INSERM (Institut National de la santé et de la recherche Médicale). Elle possède une habilitation à diriger des Recherches de l’Université de Lyon.

Elle a travaillé sur des dossiers tels que la « viande aux hormones », les perturbateurs endocriniens divers (pesticides, le distilbène), les champs électromagnétiques (téléphonie mobile, lignes à haute tension) et aussi sur le tabac, le cannabis et les problématiques de mondialisation, environnement et communication en prévention des cancers.

Elle fut en 2005 l’une des quatre Françaises nominées dans le cadre du Prix Nobel de la Paix. Elle a été nommée en 2011 par décret interministériel au Haut Conseil des Biotechnologies (OGM) où elle a siégé pendant trois ans.

Ainsi, « Quand on a les titres et les attributions qui vont avec, c’est plus difficile d’être balayée d’un revers de main», prévient-elle.

Aujourd’hui retraitée, elle continue à titre bénévole ses activités et ses combats pour la santé des populations et pour une recherche qui se doit d’être totalement indépendante.

 

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Lignes haute tension :

«Nous sommes face à une urgence de santé publique»

Entretien avec Sophie Pelletier, présidente de PRIARTEM

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Un risque de leucémie pour les enfants, 2300 à 5700 enfants

exposés en Midi-Pyrénées

La Dépêche 21 juin 2019

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Rapport « Basses Fréquences » de l’ANSES : l’Etat ne peut plus garder le silence

Communiqué de l’association PRIARTEM, juin 2019

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Extraits :  « L’Agence confirme ainsi, en renforçant l’alertel’avis qu’elle avait rendu en 2010. Ses recommandations visent principalement la protection des populations sensibles : enfants et malades, en demandant à ce qu’aucune école ni aucun hôpital ne soient construits à proximité de ces lignes.

Mais elle souligne aussi que des mesures ont montré que d’autres sources d’exposition à ces fréquences existent, touchant notre quotidien (transformateurs électriques, véhicules, appareils ménagers tels que plaques de cuisson, sèche-cheveux…)…

Elle recommande également une attention particulière à la santé des travailleurs dont certains sont surexposés (dans ce registre, les femmes enceintes sont les plus vulnérables).

Ainsi, l’ANSES remet implicitement en cause les normes réglementaires actuelles en demandant leur réévaluation au regard des derniers travaux scientifiques.

Pour Sophie Pelletier, présidente de Priartem, «  l’ANSES émet aujourd’hui un message clair en matière de risques de ces champs électromagnétiques, notamment concernant les femmes enceintes et les enfants, que le décideur public doit entendre. Ce travail d’expertise est un premier pas qui se doit d’être approfondi, notamment dans des domaines sensibles comme le risque de naissance prématurée ou l’exposition des bébés mis en couveuses  ».

 

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Champs électromagnétiques

ce qu’il faut savoir

  prospectus à télécharger sur la 5G, la WIFi, l’électricité, les normes et l’industrie du doute….

Lire ici


 à compléter par le prospectus à télécharger sur les écrans, les enfants et les champs électromagnétiques:

Télécharger ici

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Monde connecté, corps malades (fiction)

un conseil municipal débat des champs électromagnétiques, des compteurs communicants, de l'(in)intelligence artificielle,

par le collectif du Vallon

Lire ici

 

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Extraits du dossier de synthèse :

30 minutes / jour de portable pendant 5 ans = 4 fois plus de tumeurs malignes

https://www.bfmtv.com/sante/portables-cancer-cerveau-une-etude-etablit-un-nouveau-lien-772997.html

Les résultats sont parlants: ceux qui ont pour habitude de passer plus de trente minutes par jour au téléphone ont un risque quatre fois plus grand de développer une tumeur maligne. Et ceux qui ont passé au total plus de 900 heures au téléphone dans leur vie présentent un risque plus élevé de 2,5. Une durée atteinte en passant en moyenne une demi-heure chaque jour au portable durant 5 ans. L’étude montre notamment que les commerciaux, et plus généralement ceux qui l’utilisent dans un cadre professionnel, sont particulièrement exposés

Etude française publiée dans British medical journal Mobile phone use and brain tumours in the CERENAT case-control studyGaëlle Coureau, Ghislaine Bouvier, Pierre Lebailly, Pascale Fabbro-Peray, Anne Gruber, Karen Leffondre, Jean-Sebastien Guillamo, Hugues Loiseau, Simone Mathoulin-Pélissier, Roger Salamon, Isabelle Baldi

 

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Dossier de synthèse sur les CEM

mis à jour en février 2020

Télécharger ici

Sources principales :

– Martin Blank (docteur en chimie physique), « Ces ondes qui nous entourent. Ce que la science dit sur les dangers des rayonnements électromagnétiques », Éditions Écosociété 2016.

– Maître Olivier Cachard, professeur agrégé, Doyen Honoraire de la faculté de Nancy, membre de l’Académie des sciences de Lorraine et de l’Institut Gény : « Le droit face aux ondes électromagnétiques », Lexis Nexis, 2016.

– Maître Richard Forget , « Portables et antennes, mauvaises ondes », Sang de la Terre 2010.

– Catherine Gouhier (CRIIREM), M. Rivasi, M. Layet  « Survivre au téléphone mobile et aux réseaux sans fil », Courrier du Livre 2009.

– CRIIREM, Centre de Recherche et d’ Information Indépendant sur les Rayonnements Électro Magnétiques non ionisants. Site internet, Bulletins Transmission.

– Claude Brossard, Marie Milesi, Michèle Rivasi : « La pollution électromagnétique » Ed. Terre Vivante, 2018

p.5 ADN

p.8 Protéines de stress et canaux du calcium

p.11 CEM et cancer

p.16 Antennes-relais / 5G

p.19 Lignes électriques

p.21 Infertilité, risques de fausses-couches

p.22 Maladie d’Alzheimer, Sclérose en plaques

p.24 Cerveau, maux de tête, Barrière Hémato-Encéphalique et mélatonine ;

p.28 Dépression, suicide, maladie professionnelle

p.29 Yeux, oreilles, peau

p.30 Rythme et tissus cardiaque, étude National Toxycology Program

p.31 Arbres, plantes, insectes et espèces animales

p.37 Argent, armée et recherche

p.39 Influence de la conception des études sur les résultats

Financements orientés

p.40 Conflits d’intérêts

p.46 Lutte contre la réglementation par l’industrie ; Industrie du doute;

p.48 L’étude Interphone, le SCENIHR de l’Union Européenne, exemple de l’industrie du doute

p.53 Les normes de sécurité; la présomption d’innocence ne convient pas à une politique de santé publique

p.55 Principe de précaution

p.58 Loi Abeille et sobriété

p.60 Décret de protection des travailleurs, Circulaire D. Batho établissements sensibles

p.58 Rapport Bioinitiative

p.61 Appels et Résolutions de médecins

p.63 Les enfants, le système éducatif, autisme et troubles du comportement

p.72 Les Electrohypersensibles

p.77 Éléments juridiques divers

p.81 « Zones blanches » protégées, loi 2005 sur le handicap

p.82 Annexes pratiques : mesures dans la maison et électroménager

p.88 Normes internationales hautes et basses fréquences

 

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EHS – Nouvelle avancée judiciaire en France – Reconnaissance de l’électrosensibilité comme maladie professionnelle

COMMUNIQUE de PRIARTEM du 23 janvier 2019

Par jugement du 17 janvier dernier, le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise enjoint l’organisme public qui l’emploie, de reconnaître l’électrohypersensibilité d’un technicien de recherche comme imputable au service – l’équivalent pour les fonctionnaires de la reconnaissance en maladie professionnelle.

Pour Sophie PELLETIER, présidente de PRIARTEM, il s’agit d’une double « première » : « C’est la première fois que la juridiction administrative – dont dépendent les agents de la fonction publique – se prononce favorablement sur cette question. Et cerise sur le gâteau, c’est la première fois en France qu’une décision de justice reconnaît l’intolérance aux ondes électromagnétiques comme maladie imputable au travail ». Cette décision arrive après un long parcours du combattant pour l’agent, atteint de troubles neurovégétatifs. Celui-ci était tombé malade il y a dix ans après avoir travaillé pendant deux ans sur un appareil émettant de forts champs électromagnétiques.

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Ondes Science et Manigances

Une enquête choc qui révèle les manipulations des industriels de la téléphonie mobile.
Dans le monde, depuis dix ans, la contestation contre les antennes de téléphonie mobile augmente. Elle s’appuie sur de nombreuses études scientifiques qui révèlent les effets des ondes électromagnétiques sur la santé. Pourtant, les États, les industriels et une partie de la communauté scientifique affirment que les normes sanitaires protègent le public.
A travers les parcours de lanceurs d’alerte, citoyens, journalistes, scientifiques, électro-hyper-sensibles, ce film dévoile comment les stratèges de la téléphonie mobile, manipulent la science pour répandre un message rassurant, qui met en doute les connaissances sur la nocivité de cette technologie.

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Colloque du Pr Belpomme à l’Assemblée nationale

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Le Pr Martin L. Pall apporte ses explications

Professeur Émérite de biochimie et Sciences médicales de base-Washington State University

5G : risques majeurs sur la santé des populations en Union Européenne aux USA, et à l’international.

Document envoyé aux autorités de L’Union Européenne. Par Martin L.Pall, Professeur Émérite de biochimie et Sciences médicales de base-Washington State University, avril 2018

Lire ici la traduction

Chapitre 1: Huit effets extrêmement bien documentés des effets non thermiques de lʼexposition aux Champs électromagnétiques; le rôle de la fréquence du signal et de sa forme, et dʼautres facteurs influençant les effets des Champs électromagnétiques.
Chapitre 2: Comment chaque effet des Champs électromagnétiques est directement produit via lʼactivation dʼun canal calcique commandé par une tension électrique; Rôle de ce capteur de tension dans la cause dʼhypersensibilité aux Champs électromagnétiques.
Chapitre 3: Preuve des effets cumulatifs et irréversibles des Champs électromagnétiques.
Chapitre 4: Les Champs électromagnétiques incluant le Wi-Fi peuvent être particulièrement nuisibles pour les jeunes.
Chapitre 5: L’importance du document SCENIHR 2015 et les nombreuses omissions, failles et erreurs dans ce document.
Chapitre 6: Les grands risques de la 5G. Ce que nous savons et ce que nous ne savons pas.

Exraits : Fig.1 Comment les CEM agissent via l’activation de VGCC pour produire divers effets
Les mécanismes par lesquels divers effets peuvent être générés par l’activation de VGCC sont décrits sur la Fig.1. En haut de la Fig.1, on peut voir qu’une augmentation du calcium intracellulaire [Ca2+]i peut augmenter la synthèse de l’oxyde nitrique (NO), stimulant la voie de signalisation du NO (allant du haut vers le centre) pour produire des effets thérapeutiques. NO (tout-à-fait en haut) peut également se lier aux cytochromes et inhiber leur activité. NO lié à l’oxydase terminale dans les mitochondries inhibe le métabolisme énergétique et abaisse, par conséquent, l’ATP. NO lié aux cytochromes P450 abaisse la synthèse des hormones stéroïdes, y compris les oestrogènes, la progestérone et la testostérone.
L’abaissement du P450 diminue également la désintoxication et l’activité de la vitamine D. La plupart des effets pathophysiologiques sont produits par la voie peroxynitrite / radicaux libres / stress oxydatif au centre vers le bas à droite (figure 1) et également par une voie de signalisation calcique excessive

 

 

Voir aussi un autre exposé du Pr Pall sur le site de Robin des Toits

 

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Maître Olivier Cachard présente le sujet dans un article du Monde Diplomatique

Lire ici

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Effets sanitaires thermiques et non thermiques des rayonnements non ionisants de faible intensité : un état des lieux international

Revue “Environmental Pollution”, juillet 2018

Dominique Belpomme a, b, 1, Lennart Hardell a, c, 1, 2, Igor Belyaev a, d, e, 1, Ernesto Burgio a, f, David O. Carpenter a, g, h, *, 1

a European Cancer Environment Research Institute, Brussels, Belgium
b Paris V University Hospital, Paris, France
c Department of Oncology, Orebro University Hospital, Faculty of Medicine, Orebro, Sweden
d Department of Radiobiology, Cancer Research Institute, Biomedical Research Center, Slovak Academy of Science, Bratislava, Slovak Republic
e Laboratory of Radiobiology, Institute of General Physics, Russian Academy of Science, Moscow, Russian Federation
f Instituto Scientifico Biomedico Euro Mediterraneo, Mesagne, Italy
g Institute for Health and the Environment, University at Albany, Albany, NY, USA
h Child Health Research Centre, The University of Queensland, Faculty of Medicine, Brisbane, Australia

Lire ici

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Le prix Nobel de Médecine, le Pr Luc Montagnier explique les effets des ondes sur la santé,

relayé par le site de Robin des Toits

Voir la vidéo ici

 

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(Sous-titres en français : cliquer sur paramètres en bas à droite)

 

 

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Le Dr Jean-Pierre Maschi inventeur du terme

« pollution électromagnétique » en 1965,

en explique le lien avec les scléroses en plaques

Écouter ici

Lire ici sa déclaration et le résumé très clair de sa théorie

Lire ici sur le site de Robin des Toits les études complétant le travail du Dr Maschi

 

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Marie Grosman et Roger Lenglet : « Menaces sur nos neurones Alzheimer, Parkinson… et ceux qui en profitent »

Il est expliqué que les champs électromagnétiques s’ajoutent à toutes ces molécules neurotoxiques

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Le Dr Dietrich Klinghardt explique l’influence des CEM sur l’activation des bactéries et toxines des moisissures

Voir la courte vidéo ici

 

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« Mauvaises ondes » documentaire France 3,

Sophie Le Gall, 2013

Sophie le Gall a obtenu le Prix de l’investigation 2011 du Figra (Festival international du grand reportage d’actualité et du documentaire de société) pour un documentaire sur les contaminations de l’eau du robinet.

 

 

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« Sous le feu des ondes »

documentaire Arte de 2008, Jean-Christophe Ribot, Véronique Gaboriau, Maxence Layet

 

 « Téléphonie Mobile Sommes-nous tous des cobayes ? »

 2005, de Joaquina Ferreira avec la voix de Rufus

 

 

« Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent »

de Jean-Pierre Lantin, 2013

 

 

 

Téléphones cellulaires : questions et réponses

Texte d’Arthur Firstenberg, sur le site de la Maison du 21e siècle

Lire ici

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Nokia met en garde ses actionnaires

Article du MIRROR, 02 Juin 2018, par Grace MACASKILL, communiqué Robin des Toits juin 2018

Lire le communiqué ici

« Certains résultats de recherche ont indiqué que les ondes électromagnétiques émises par les téléphones portables et les stations de base peuvent avoir des effets néfastes sur la santé, comme l’augmentation du risque de cancer ».

https://www.mirror.co.uk/news/uk-news/top-mobile-phone-firms-warning-12637044





Les éleveurs se regroupent face aux dégâts des  antennes-relais sur leurs animaux

Sur cette partie voir ici

 

 

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Antennes-relais et risque sanitaire : le Dr Targhetta, cancérologue au CHU de Nîmes, alerte le gouvernement

lire l’article sur Midi Libre

voir la vidéo sur Via Occitanie

 

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Electro-hypersensibilité : les gouverneurs de la Floride, du Colorado et du Connecticut reconnaissent l’électrosensibilité et appellent à une prise de conscience – Mai 2009

Lire sur le site de Robin des Toits

 

 





Prenez garde à l’AFIS, Association Française pour l’information scientifique

Article du Nouvel Obs

Explications de Jacques Testart





Fiction « Monde connecté, corps malades » 

un conseil municipal débat des champs électromagnétiques, des compteurs communicants et de l'(in)intelligence artificielle, 

par le collectif du Vallon

Lire ici

 

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VRAI / FAUX sur la téléphonie mobile et le Wi-fi

Voici les arguments des personnes qui ignorent ou contestent la toxicité des émissions type téléphonie mobile (téléphones portables, antennes-relais, Wi-fi, Dect, Bluetooth…) dans son développement technique actuel :

Lire ici sur le site de Robin des Toits les contre-arguments

et ici en version PDF

 

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Projet de WIFI dans l’espace public

à Conques, Saint-Cyprien, Noilhac, Grand-Vabre, Clairvaux, Bruéjouls, Marcillac, Montfranc et Brusque

les collectifs de l’Ouest-Aveyron, du Sud-Ouest Aveyron, du Nord-Aveyron, de Millau, du Saint-Affricain, du Vallon, l’ association la Fédération pour la Vie et la Sauvegarde des Grands Causses, l’association agréée environnement en Aveyron le Comité Causse Comtal ;
informent les élus sur l’inutilité touristique et le danger sanitaire  de ce projet.

 

Lire et télécharger ici la lettre qui fut envoyée aux élus

Écrivez à vos élus avec cette lettre :

Ici

Une réflexion sur “Effets non-thermiques​ des champs électromagnétiques (CEM)

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